Le Peintre de la vie moderne, Charles Baudelaire, 1863, conception du dandysme, mal du siècle, romantisme, symbolisme, conception esthétique, stoïcisme, spiritualisme, commentaire de texte
Le 19e siècle est marqué par une multitude de régimes politiques, il annonce le mal du siècle initié par les romantiques. C'est dans cette ambiance instable que naissent les poètes maudits dont Baudelaire fait partie. Ces poètes rejettent les valeurs de leur société avec une conduite provocante et dangereuse. Il y a aussi lors de ce siècle une succession de courants littéraires. Au romantisme se succèdent parnasse, réalisme et naturalisme.
[...] Dans la philosophie et la religion, Baudelaire essaye de chercher une définition du dandysme. On compare le dandysme à une religion « je n'avais pas tout à fait tort de considérer le dandysme comme une religion. » D'où la « règle monastique » qui impose à des « hommes souvent pleins de fougue, de passion, de courage, d'énergie contenue, la terrible formule : perinde ac cadaver » qui signifie à la manière d'un cadavre donc une obéissance absolue. Il y a une reprise des thermes secte castre qui insiste sur le fait que le dandy est un être à part, un être marginal. [...]
[...] Le Peintre de la vie moderne – Charles Baudelaire (1863) - Quelle est la conception du dandysme selon Baudelaire ? Le 19e siècle est marqué par une multitude de régimes politiques, il annonce le mal du siècle initié par les romantiques. C'est dans cette ambiance instable que naissent les poètes maudits dont Baudelaire fait partie. Ces poètes rejettent les valeurs de leur société avec une conduite provocante et dangereuse. Il y a aussi lors de ce siècle une succession de courants littéraires. [...]
[...] Le dandy confine au stoïcisme, il en est inspiré, mais n'y appartient pas réellement, il le rejoint uniquement pour ses exigences, ses rigueurs. B. Le spiritualisme Le spiritualisme est une forme de religion, une doctrine qui affirme l'existence d'une entité supérieure à l'être. Cette doctrine proclame également des valeurs spirituelles et morales. Baudelaire écrit « étrange spiritualisme », car le spiritualisme est une ascèse donc basée sur la privation, hors l'entité supérieure que Baudelaire évoquée est basée sur quelque chose de matériel : sur la toilette c'est pour cela qu'il utilise le terme « étrange » pour évoquer le spiritualisme du dandy. [...]
[...] Il lui est donc nécessaire d'être muni de nombreux biens qui lui sont propres afin de subvenir à tous ses besoins. En général il est issu d'une famille aristocrate ou il possède une importante fortune personnelle. « Doter leurs personnages de fortunes assez vastes pour payer sans hésitation toutes leurs fantaisies ». Le dandy vit dans le luxe et l'argent lui est indispensable cela dit il n'aspire pas à l'argent comme à une chose essentielle. « Le dandy n'aspire pas à l'argent comme à une chose essentielle ; un crédit indéfini pourrait lui suffire ». Il profite de l'argent et du temps pour se cultiver. [...]
[...] Problématique : quelle est la conception du dandysme selon Baudelaire ? Comment à travers le dandysme Baudelaire livre-t-il sa conception esthétique de l'existence ? Afin de répondre à cette problématique il me semble pertinent d'évoquer en premier lieu qu'est-ce que le dandysme puis sa philosophie et enfin le fait que le dandy est un être marginal en voie de disparition. I. Définition du dandysme A. Institution Baudelaire commence par dire tout ce que n'est pas le dandysme à l'aide de négations dans l'évocation de l'institution « le dandysme n'est même pas » ou « mais le dandy ne vise pas à l'amour » ou même « mais le dandy ne peut jamais être un homme vulgaire » Baudelaire pose ensuite la question de cette institution en restant très imprécis. [...]
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