Vanité (fragment 11 à 48) : selon Pascal, l'homme est incapable d'atteindre la moindre vérité. Un rien fausse son jugement. Son imagination trouble sa raison. L'amour propre non seulement le détourne de la vérité, mais il la lui fait haïr. Les relations sociales sont fondées sur les apparences et le mensonge. Il y a une forte dénonciation des apparences, Tout est bizarrerie, apparences et contradictions. Ces apparences, il est impossible de les dépasser pour atteindre la vérité (...)
[...] Au contraire, les raisons des effets marquent la grandeur de l'homme ».La grandeur n'est pas séparable de la misère. Au contraire elle en nait . douter du doute au fragment 100. Le cœur, allié de la raison (fragment 101). Deuxième forme de grandeur. En faisant du cœur une source première de connaissance, plus fondamentale que celle du raisonnement, Pascal prône pas un subjectivisme total ni ne substitue l'émotion au savoir. Le cœur, c'est ce qui relève de la donnée immédiate. C'est impossible à prouver, mais c'est tout autant impossible à nier. [...]
[...] Toutefois, ne nous appuyons pas sur la critique que Pascal fait aux lois pour le transformer en un révolutionnaire avant l'heure. Ironie, paradoxe et disproportion : voyons donc où ces âmes fortes et clairvoyantes . Fragment 56. La contingence de l'homme : ce qui se produit par hasard. IV) Ennui et qualités essentielles à l'homme (fragment 72 à 74). La vie de chacun n'est qu'une agitation illusoire. Mais si l'on se contraint au repos, on tombe dans l'ennui et le désespoir. [...]
[...] Les hommes se soucient de ce qui n'a en soi aucune importance. Leurs jugements, qu'ils croient fondés en raison ou en sagesse, ne sont que le fruit de leurs préjugés, de leurs habitudes ou de la coutume du pays le règne de la coutume : c'est l'ensemble des habitudes, des acquis culturels, qui n'a d'autre fondement que sa transmission de génération en génération. Le pyrrhonisme (fragment 31) professe un scepticisme absolu : il considère qu'on ne peut jamais rien savoir . [...]
[...] L'homme n'est pas davantage capable de trouver le bien. La justice et la vertu varient d'un pays à l'autre. Comment, dès lors les définir universellement ? Quant au bonheur, l'homme est trop inconstant pour y accéder. Le bonheur de l'homme est illusoire et vain. Les Egyptiens étaient heureux d'adorer des bêtes, rien n'est plus absurde et honteux. L'impossibilité de savoir ce que l'on veut est une preuve de la misère de l'homme. Tout est instabilité, inconstance. L'homme est incapable de se situer. [...]
[...] Si l'homme déteste changer ses habitudes, il déteste tout autant les conserver. Raisons des effets (fragment 75 à 95) Même l'organisation de la société repose sur des illusions. On confond le mérite avec la naissance, la justice avec la force, la compétence avec l'autorité : c'est prendre les apparences pour la réalité. Mais cette erreur et en quelque sortes bénéfique : elle est gage de stabilité sociale, laquelle est préférable à l'anarchie ou à la guerre civile. L'idéal serait de suivre le vrai droit, mais celui-ci n'existe pas. [...]
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