Les comédiens ambulants sont des acteurs qui n'appartiennent pas à une troupe installée dans un théâtre. Au Moyen-âge, ils étaient appelés « Baladins ». Au début du XVIIe siècle, il y a peu de comédiens, et il n'existe qu'un seul théâtre. De plus, l'Eglise, qui s'est toujours manifestée par ses interdits, ne tolère que le théâtre qui traite de sujets religieux et souvent les pièces étaient jouées sur le pavé des églises : ces pièces s'appellent « les Mystères ».
L'Eglise interdit aux comédiens de jouer n'importe quoi. Au seuil du XVIIe siècle, on a donc d'un côté des comédiens qui jouent sur des sujets religieux, et d'autre, des bateleurs, c'est-à-dire des comédiens de foire : pour avoir un public, ces derniers installent des tréteaux là où il y a le plus de monde et jouent des farces. C'est au début du XVIIe siècle qu'apparaît la notion de comédien. Ces derniers veulent jouer des comédies et non plus des farces. Seulement, l'Eglise interdit aux gens d'aller voir la comédie, car selon cette dernière, elle corrompt la morale en présentant les vices des hommes et en en riant.
[...] Être comédien à Paris au début du XVIIème siècle est impossible : on ne peut pas jouer. La seule solution est de se constituer une troupe et partir jouer en Province . Les conditions de vie et de représentation des troupes itinérantes * Composition d'une troupe : En général, elle comporte une dizaine de personnes : - le directeur - le poète à gages (celui qui écrit la pièce), car les troupes n'avaient pas les moyens de payer les droits d'une pièce déjà existante. [...]
[...] L'organisation du théâtre au XVIIe siècle I. Les comédiens ambulants Les troupes Les comédiens ambulants sont des acteurs qui n'appartiennent pas à une troupe installée dans un théâtre. Au Moyen-âge, ils étaient appelés Baladins Au début du XVIIème siècle, il y a peu de comédiens, et il n'existe qu'un seul théâtre. De plus, l'Eglise, qui s'est toujours manifestée par ses interdits, ne tolère que le théâtre qui traite de sujets religieux et souvent les pièces étaient jouées sur le pavé des églises : ces pièces s'appellent les Mystères L'Eglise interdit aux comédiens de jouer n'importe quoi. [...]
[...] Les troupes sont très pauvres. II. Les théâtres réguliers Création de nombreux théâtres à Paris au XVIIème siècle Le premier, le seul, l'unique est l'Hôtel de Bourgogne : on y joue la tragédie, acceptée par l'Eglise. Ce théâtre a une troupe d'acteurs fixes, toujours la même. Il a une configuration bien précise qui est celle de tous les théâtres du XVIIème siècle : Progressivement, au cours du siècle, des théâtres apparaissent dans des lieux existants, notamment des salles de jeu de Paume : Théâtre du Jeu de Paume, des Marais, du Palais-Royal (ce dernier existe toujours. [...]
[...] La tragédie est souvent jouée avec une tunique. Dans les deux cas, aussi bien comédie que tragédie, les acteurs portent un masque de kaolin, il n'y a pas de décor, et les acteurs jouent debout. Il n'y a pas de rideaux. Quant à l'éclairage, il est assuré par une rampe de chandelles sur le devant de la scène et par des lustres. C'est la nécessité de changer les bougies toutes les demi-heures qui a entraîné le découpage des pièces de théâtre en actes. [...]
[...] La situation la plus modeste pour jouer est lorsque les troupes installent des planches sur des tréteaux et jouent. La situation la plus favorable est celle dans laquelle les comédiens jouent dans des granges ou des auberges (dans les auberges, ils ne reçoivent que la nourriture et le loyer : ils échangent le gîte et le couvert contre le spectacle) Enfin, la situation rêvée, mais très rare aussi, est celle de se faire remarquer et être retenu par un châtelain. [...]
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