La littérature française apparaît au XVIe siècle, lorsque le français devient standardisé et diffusé dans tout le pays, remédiant aux problèmes de communication liés à la présence de différents dialectes. D'abord réservée à une élite, la lecture devient peu à peu accessible à tout le monde grâce à l'essor de l'alphabétisation. Il existe aujourd'hui de nombreux lecteurs, tous différents. Mais la découverte des personnages reste-t-elle la principale source d'intérêt lorsqu'on lit une oeuvre ? N'existe-t-il pas d'autres buts plus importants encore ? Dans un premier temps, nous présenterons les autres sources d'intérêt des lecteurs. Puis, nous montrerons que la découverte des personnages reste quand même très importante pour la plupart d'entre eux. Enfin, nous nous interrogerons sur les éléments qui peuvent rendre cette découverte difficile (...)
[...] Dans de nombreux cas, le lecteur souhaite découvrir le personnage pour étudier la situation historique, son entité psychologique ou son entité sociale. Premièrement, on s'intéresse à un personnage si on s'intéresse à l'époque durant laquelle il a vécu. Ceci est d'autant plus vrai pour les autobiographies. Le lecteur souhaite savoir comment le personnage a vécu une situation particulière, ce qu'il a pensé et ressenti. Un bon exemple est l'autobiographie d'Anne Franck. Il s'agit d'un livre lu par de nombreuses personnes, car beaucoup d'entes-nous s'intéressent à ce qu'on vécu les personnes durant la guerre. [...]
[...] Leur description est donc insuffisante pour bien les découvrir. Ensuite, certains personnages sont rendus incompréhensibles par leur auteur. Ils sont inadaptés, n'ont pas de réelle quête dans le roman, ce qui rend leur découverte difficile. Par exemple, le personnage principal de l'Etranger d'Albert Camus incarne quelqu'un de complètement déséquilibré. Le lecteur a donc du mal à comprendre son fonctionnement et ne peut donc pas explorer pleinement ce personnage. Enfin, une description parfois trop réaliste peut aller à l' encontre de la découverte d'un personnage. [...]
[...] En effet, le lecteur sera plutôt amusé des aventures de ce quinquagénaire, personnage éponyme, qui se prend pour un chevalier. Même si le caractère de ce personnage peut intriguer le lecteur, il ne cherchera pas forcément à découvrir et à comprendre pourquoi il effectue ces actes car il s'apercevra rapidement qu'il a sombré dans la folie. Ensuite, un des buts du lecteur peut être de découvrir les idées et les courants de pensées d'une époque. Il s'intéressera dans ce cas alors plutôt à l'auteur et au message qu'il a voulu faire passer. [...]
[...] Il n'observera pas la psychologie du personnage, mais ce qui lui arrive. Le genre qui s'appuie majoritairement sur cette volonté est l'apologue. Le personnage Candide de Voltaire, issu de roman du même nom, ne semble par exemple par exemple pas pertinent à étudier tel quel. Il s'agit en effet d'un stéréotype qu'il serait difficile de retrouver dans la réalité. Ce sont plutôt les expériences qu'il vit qui sont riches d'enseignements car ils remettent en cause ce qu'il a toujours pensé, c'est- à-dire qu'il vit dans un monde bien et beau où tout est parfait. [...]
[...] Par exemple, pour écrire son roman l'Assommoir, Emile Zola a mené des enquêtes dans les quartiers ouvriers de Paris afin de créer des personnages les plus réalistes possible. Le lecteur peut donc cerner les valeurs ouvrières à travers les personnages de Coupeau ou de Gervaise Maquart. Voici donc les raisons pour lesquelles le lecteur souhaite découvrir ces personnages, Néanmoins, certains éléments peuvent parfois rendre cette découverte difficile. Parfois, la découverte de certains personnages peut être rendue difficile par leur rareté, leur incompréhensibilité ou par le fait que l'auteur ait un style trop réaliste. [...]
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