L'Odyssée, ou Odusseía, est tiré du grec dont l'emprunt latin donnant Ulixs, raconte l'histoire d'Ulysse, roi d'Ithaque, l'homme aux milles ruses dans un récit à la fois épique lyrique et poétique. Œuvre de très grande envergure rédigée peu de temps après l'apparition de l'écriture par l'écrivain Homère (entre le VIIIe et le IXe Siècle av.Jc.), l'Odyssée apparaît très vite comme un ouvrage majeur au sein des esprits grecs. En effet, ce livre fût, sous Pisistrate, rassemblé et érigé au rang d'œuvre de référence pour l'éducation même des jeunes grecs. Le héros Ulysse entreprend tout au long de cette aventure de rentrer en son île d'Ithaque, mais cela n'est pas une mince affaire, car son chemin est semé d'obstacles qui prennent la forme de peuples hostiles, de monstres et autres nuisances magiques qui l'empêcheront pendant plusieurs années d'atteindre son foyer.
[...] Ici, Ulysse aura à subir cela et son combat contre l'océan lui a valu la destruction de son image héroïque au profit de celle d'un sauvage. Pour mener l'être humain vers la civilisation, il a fallu quelques millions d'années, alors que le retour au Neandertal prend moins d'une semaine. F. Beigbeder.). Réveillé par les agitations des filles au début du chant VI, il décide de se lever, tel un animal en quête de proie. Vêtu donc de quelques feuilles, il aborde les jeunes filles dont Nausicaa qui, pour compléter le tableau, prennent peur et s'enfuient devant la vision de ce qui paraît être un monstre sauvage, et si Pallas Athéna n'eut donner le courage au coeur de la fille d'Alcinoos, elle aurait fui comme ses suivantes. [...]
[...] On peut donc dire que c'est sa mémoire qui lui dit qui être et donc qui lui donne une identité. Quand Démodocos l'assène de souvenirs, il regagne peu à peu son identité et le rend de plus en plus désireux de sa terre d'origine. C'est ainsi qu'Alcinoos s'aperçoit à nouveau de ses pleurs et décide de lui demander son nom. Ulysse se nomme et retrouve enfin toute son identité, son statut de héros épique et tous les malheurs qui s'y joignent, ce qui se vérifiera par la suite et qui affectera plus particulièrement les Phéaciens, car ce seront eux qui subiront le courroux de Poséidon. [...]
[...] Il est contraint à la rédemption forcée par Poséidon, contraint à perdre jusqu'à son caractère humain et son cœur. Dans cette scène, Ulysse meurt pratiquement et cela a pour but de le faire renaître sous une meilleure image. Les derniers vers du chant attestent de son retour à zéro concernant son humanité, car P V 488 : Il se coucha en son milieu et se couvrit de feuilles. Comme quand on cache un tison dans la cendre noir [ . [...]
[...] Ulysse, rattrapé une fois de plus par son passé, s'émeut et pleure, il se rappel et redevient pendant un bref instant, cet Ulysse qui a assiégé dix ans durant la cité troyenne. La peine suscitée chez le héros est légitime, il a perdu des amis sur le champ de bataille. Ce sont donc ses souvenirs qui le font pleurer. Ce sont ses souvenirs qui le poussent à réagir et ce sont aussi ses souvenirs qui le poussent à désirer de revenir en son île d'Ithaque. [...]
[...] C'est dans le chant V qu'Ulysse perdra toute notion humaine. En proie à d'effroyables vagues déchaînées par l'Ebranleur de la terre Poséidon, perd son identité. Alors qu'il ploie sous la force des vagues et des torrents, il va abandonner tout d'abord son radeau lorsque La vague éparpilla les poutres P V puis ensuite les habits que lui avait donnés Calypso, il quitta les vêtements que lui avait donnés la nymphe et se couvre la poitrine du voile que lui avait donné Leucothée. [...]
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