Exposé de Littérature (niveau Lycée) consacré au personnage principal de l'oeuvre d'Alfred de Musset Les Caprices de Marianne, Octave.
[...] La mort de Coelio le fait alors chanceler, le condamnant à la solitude L'Octave festif est alors mort, avec son ami, dont il cache le caractère au fond de lui. III Sa vision de l'amour Au début de la pièce, Octave est un libertin, l'amour est pour lui utopique, il ne ressent pas de sentiments amoureux, lorsqu'il est avec de nombreuses conquêtes. *Son langage métaphorique Octave parle comme un poète : éléments lyriques, dans ses paroles, lorsqu'il plaide la cause de Coelio. Il a le sens du langage, de l'image, et c'est là-dessus que Marianne ironise : Bien dit. Aviez-vous préparé d'avance cette comparaison ? [...]
[...] *Son amitié avec Coelio -Les deux personnages sont opposés à tout point de vue mais l'amitié les rapproche. Ils sont capables de répondre rapidement avec des répliques qui s'enchaînent. Ils ont le même goût pour le langage poétique. Interpellations familières : Octave : mon cher enfant Octave joue à répliquer aux propos de Coelio, en reprenant ses phrases, au préalable transformées, en plaisantant : Plus que jamais de la belle Marianne et Plus que jamais de vin de Chypre -Il se préoccupe de la situation dans laquelle se trouve Coelio, Octave est sensible à la tristesse de son ami, il regrette qu'il ne participe pas à la liesse du Carnaval. [...]
[...] N'osant l'aborder, il fait appel à son ami Octave, un libertin, cousin de Claudio, mari de la dulcinée. On peut alors se demander qui est réellement Octave, ses motivations et son rôle dans l'intrigue. Nous verrons comment nous pourrions qualifier Octave en premier lieu, ses relations avec le monde extérieur, sa vision de l'amour, et enfin son évolution, au cours de la pièce. I Les apparences, à propos d'Octave *On peut se faire une idée du personnage grâce à sa tenue vestimentaire, dans l'adaptation de Wilson -costume de carnaval : D'où te vient cet accoutrement( )Tu as un pied de rouge sur les joues )N'as-tu pas de honte en plein jour ? [...]
[...] Il découvre ainsi que l'amour ne doit pas être pris à la légère, et se reconnaît dans le personnage rêveur et idéaliste de Coelio, ce qui traduit de la dualité de ce personnage. Même si cette pièce de théâtre d'Alfred de Musset a été rédigée en 1833, on peut affirmer que le personnage d'Octave s'est amplifié dans son réalisme, à notre époque, en devenant le porte-parole d'une jeunesse en proie au mal de vivre, tournée vers l'alcool ou la drogue, pour supporter son malheur. [...]
[...] *Sa relation avec Marianne -Octave se veut tout d'abord entremetteur pour Coelio, vis-à-vis de Marianne. Il a été son avocat et a parlé en sa faveur tout au long de la pièce. Lorsque Marianne lui fait des avances, c'est alors normal qu'il la repousse. Octave, le désabusé découvre alors qu'il pourrait aimer Marianne, mais il se retient à cause de son ami. Il sacrifie alors son désir naissant pour Marianne à l'amitié qu'il doit à Coelio. A la mort de ce dernier, il se blâme lui-même en refusant de devenir l'amant de Marianne, afin d'honorer la mémoire de son ami. [...]
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