Nouveau chapitre de Candide à la manière de Voltaire qui met en avant un des combats de lumières.
[...] Cacambo souriait en s'imaginant donner des ordres et écrire des lois. Martin lui écoutait très distraitement et ne croyait pas que des êtres sensés puissent vouloir une telle chose. Pour Candide, l'idée que chacun était égal, était tout à fait fascinante mais il avait du mal à croire que les rois laisseraient leur pouvoir sans protester. Cependant qu'ils discutaient de devenir républicain ou non, candide et ses compagnons furent attirés par l'agitation autour d'eux. Henri qui était très distrait se rappela qu'il devait rencontrer d'autres républicains avant son départ et laissa Candide, Cacambo et Martin embarquer pour le vieux continent. [...]
[...] Candide qui avait parcouru de nombreuses contrées, se rappela des grands inquisiteurs, de monsieur le baron, du récit de la vieille et du merveilleux pays d'Eldorado et se trouva fort surpris de constater que malgré les enseignements de Maître Pangloss il lui restait beaucoup à apprendre. Il se demanda ce que son maître dirait de tout ceci. Cependant, il était très intrigué et voulait en connaître davantage. Il demanda si les nobles et les religieux gardaient leur titre et leurs privilèges. [...]
[...] Les déchargements des esclaves, des marchandises et des animaux lui donnaient le tournis. Alors qu'ils s'apprêtaient tous trois à embarquer Candide fut interpellé par un jeune homme qui souhaitait rallier le vieux continent et ne savait où il devait embarquer. Candide touchait le renseigna volontiers et se présenta. L'homme lui apprit qu'il était républicain. Candide ignorait ce que signifiait républicain. Cacambo connaissait le mot mais ignorait qu'il en existait ou ce qu'il signifiait et fut très curieux d'en savoir davantage. [...]
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