Littérature, le noeud de vipères, François Mauriac, Louis, Marie, douleurs du passé, souffrance de Janine
Héritier des écrivains de romans psychologiques, François Mauriac aime analyser l'âme humaine et ses tourments, ce qu'il fait notamment dans le Nœud de vipères. Ce roman écrit à la première personne s'apparente à une longue lettre qui devient par la suite un journal, où le personnage principal se livre à une véritable introspection. Louis, vieillard malade, livre à sa femme dans cette longue lettre les sentiments sombres qui l'ont envahi durant sa vie. La fin du journal révèle néanmoins un nouveau Louis : la mort de sa femme, son désintérêt progressif pour l'argent change ses rapports avec sa famille, à tel point qu'il recueille sa petite fille Janine qui vit douloureusement sa séparation avec son mari. Louis raconte dans ces lignes (interrompues par la mort du personnage) sa dernière soirée.
[...] Ce roman écrit à la première personne s'apparente à une longue lettre qui devient par la suite un journal, où le personnage principal se livre à une véritable introspection. Louis, vieillard malade, livre à sa femme dans cette longue lettre les sentiments sombres qui l'ont envahi durant sa vie. La fin du journal révèle néanmoins un nouveau Louis : la mort de sa femme, son désintérêt progressif pour l'argent changent ses rapports avec sa famille, à tel point qu'il recueille sa petite fille Janine qui vit douloureusement sa séparation avec son mari. [...]
[...] La douleur de l'amour (en soi mystique) peut aussi être lue comme les symptômes de la crise cardiaque qui tue Louis (étouffement, cœur sur le point de « se rompre »). Ce passage illustre tout de même la vision du monde de Mauriac, qui se sers de son personnage pour critiquer un travers de la société à savoir les chrétiens de façade. Le texte remplit donc parfaitement sa fonction de dénouement : le destin de Louis s'achève, les tensions sont apaisées, l'obsession de l'argent a disparu et le personnage s'ouvrant à l'amour de Dieu, ouvre naturellement son propre cœur. [...]
[...] • Il réalise qu'il à toujours ignoré certains signes : « je me suis bouché les oreilles », « je me trompais moi même » • Profession de foi du narrateur interrompue par la mort « le nom ador » il exprime « enfin » l'amour qui brûle en lui, il s'ouvre à l'amour de Dieu - Acte de foi, acte de contrition de Louis Conclusion : La foi dans ce dénouement est affirmée in extremis et le destin du personnage s'éclaire d'un jour nouveau. Pour autant, cette conversion est mise en scène de manière très subtile. [...]
[...] Problématique : En quoi ce dénouement constitue-t-il un lieu stratégique de l'expression de la vision du monde de l'auteur ? Plans possibles : Le dénouement apaisé du roman II- La critique du pharisaïsme III- Le dénouement mystique d'un romancier catholique Une situation de souffrance qui réveille les douleurs du passé II- La réflexion sur la vie chrétienne Une situation de souffrance qui réveille les douleurs du passé Souffrance de l'instant présent : • La souffrance de Janine - Opposition nuit/lumière de « l'âtre » , « glacé »/ « feu »=> la nuit représente J. [...]
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