Synthèse autour de sujets en littérature et en peinture : la nature morte et la métamorphose.
[...] Comme la Princesse réveillée, chacun est rendu à la vie, reprend ses couleurs, se met à causer avec vous, à vivre, à durer La Nature morte du XVII ème siècle subit une véritable métamorphose aux XIX et XX ème siècle qui rend la vie à la représentation en l'habillant de lumière, de couleurs nouvelle et en lui permettant de désigner au delà de la nature réelle, une réalité particulière. La toile ouvre dès lors ses portes sur un monde de magie où les objets figurés ne sont que des citrouilles, vagues esquisses colorées, qui n'attendent que le regard du spectateur pour les changer en carrosses ; dignes œuvres d'art. [...]
[...] Robert. Paul, Le Petit Robert, Paris J . Robichez, Romain Rolland (la métamorphose) Encyclopédie interactive universalis 5 Jobert. Barthélemy. Delacroix ou la vie d'un peintre romantique, Encyclopédie interactive Universalis 5 "Plutôt rouge que mort" disent les pacifistes allemands, qui semblent oublier qu'un homard n'est jamais aussi rouge que lorsqu'il est mort. Mais renoncer à sa liberté, faire taire sa conscience, tricher avec soi-même pour sauver sa vie, c'est cela, la perdre (André Frossard) Comte. [...]
[...] La nature morte deviendra surtout la nature vivante. Comme la vie, elle aura toujours quelque chose de nouveau à vous dire, quelque prestige à faire luire, quelque mystère à révéler ; la vie de tous les jours vous charmera, si pendant quelques jours vous avez écouté sa peinture comme un enseignement, et pour avoir compris la vie de sa peinture vous aurez conquis la beauté de la vie Nous imaginerons de ce biais que la nature morte, comme une scène de théâtre, est un tableau qui n'attend que son public pour la faire vivre. [...]
[...] Alors la mort même en tant qu'aboutissement de la vie se définirait, elle aussi, par la métamorphose, c'est-à-dire la transformation, le passage de la poussière à la vie et du retour éternel à la poussière, comme la théorise l'histoire biblique. Car la métamorphose désigne bien toute forme de changement quel qu'il soit. La métamorphose c'est déjà la transformation d'un être au sens biologique du terme, son développement ; c'est encore son passage, nous l'avons vu de l'état d'être animé à celui d'être inanimé, à son anéantissement . [...]
[...] La métamorphose désigne donc bien avant tout une transformation tel l'atteste le dictionnaire Le Petit Robert un changement de forme, d'aspect d'un être ou d'un objet On trouvera sûrement à répliquer que les natures mortes ne sont pas des tableaux figurant la transformation puisque tant est qu'elles représentent l'immobile mais l'on pourra alors contester le propos en affirmant que toute représentation picturale procède d'une transformation du réel qui passe par le regard que jette le peintre sur la réalité. Le dramaturge, romancier et historien de l'art Romain Rolland n'affirme-t-il pas que la nature se métamorphose sous le regard de l'artiste»[3] ? Ainsi le regard de l'artiste, tel en littérature, est une recomposition du réel soumise à des contraintes esthétiques. Or la réalité que figure la nature morte est avant tout ornementale. [...]
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