André Breton, chef de file des Surréalistes, évoque dans son oeuvre Nadja écrite au XXème siècle le thème de l'errance. Ce thème illustré par la réponse que fait Nadja à Breton lorsque celui-ci lui demande qui elle est - « je suis l'âme errante », dira Nadja - est fortement présent dans les photographies jointes à l'oeuvre. En effet, celles-ci introduisent une errance au sein de la structure de l'oeuvre. Elles sont de plus symboles de ce thèmes et nous présentent des lieux liés à l'Ailleurs (...)
[...] Ceux-ci sont d'ailleurs en eux-mêmes propices à l'errance : ce sont pour la plupart des endroits ouverts, donnant sur la rue ; On peut citer notamment l'homme du boulevard Magenta, qui, les yeux rivés sur son journal, se laisse guider par ses pas, à l'exemple de Breton le jour de la rencontre avec Nadja. Il erre, pour ainsi dire, sans aucun but précis. III/ Un symbole Le thème de l'errance est présent symboliquement dans l'œuvre de Breton. Il est souligné par le thème récurrent de la porte, par exemple. [...]
[...] Je suis l'âme errante répond Nadja à Breton. Comment les photographies présentes dans l'œuvre soulignent-elles le thème de l'errance ? Introduction André Breton, chef de file des Surréalistes, évoque dans son œuvre Nadja écrite au XXème siècle le thème de l'errance. Ce thème illustré par la réponse que fait Nadja à Breton lorsque celui-ci lui demande qui elle est je suis l'âme errante dira Nadja est fortement présent dans les photographies jointes à l'œuvre. En effet, celles-ci introduisent une errance au sein de la structure de l'œuvre. [...]
[...] De plus, les photographies présentes dans Nadja sont de nature diverses. Certaines représentent des lieux (la Place des Grands Hommes, la Conciergerie), d'autres des objets (le cylindre acheté au marché de St Ouen, les fétiches), ou encore des personnes, appréciées (Desnos, Eluard, Péret) ou non (le professeur de l'hôpital psychiatrique de Sainte Anne) de Breton. Par leur diversité, ces photos représentent donc le thème de l'errance, qui guide nos pas au hasard des rues, tout comme les images ici se succèdent sans lien logique entre elles. [...]
[...] La calèche évoque en effet le départ, le voyage (cf. la calèche présente place des Grands Hommes). L'œuvre se clôture de plus sur la photographie du panneau les Aubes, qui est une invitation à l'imagination, au voyage, également, et qui a un pouvoir évocateur proche du thème de l'errance. Conclusion Ainsi, le thème de l'errance est présent tout au long de l'œuvre, non seulement dans le récit mais surtout dans les photographies, qu'elles représentent des lieux, des objets ou des personnes. [...]
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