Muhammad Ibn Alî Ibn 'Arabî al-Hâtimî, Ibn Arabi, Islam, Islamique, Osman Yahya, hallajienne, Allah, Coran
Il est sans conteste l'un des mystiques les plus complexes et les plus avancés de toute l'histoire de l'islam. Qualifié de Grand Maître, (Ach-Chaykh al-aqbar), de Mûhyi ad-Din ( Vivificateur de la religion), de Souffre rouge (al-Kibrit al-Ahmar) et même de "Fils de Platon" (Ibn Aflatûn), Ibn 'Arabi est surtout l'auteur d'une œuvre colossale constituée de plusieurs centaines d'opuscules.
[...] Muhammad Ibn Alî Ibn 'Arabî al-Hâtimî, dit Muhyi ad-Din Abu 'Abdallah (Murcie, 1165-Damas, 1240) Voyage et formation II) Son œuvre Il est sans conteste l'un des mystiques les plus complexes et les plus avancés de toute l'histoire de l'islam. Qualifié de Grand Maître (Ach- Chaykh al-aqbar), de Mûhyi ad-Din (Vivificateur de la religion), de Souffre rouge (al-Kibrit al-Ahmar) et même de Fils de Platon (Ibn Aflatûn), Ibn Arabi est surtout l'auteur d'une œuvre colossale constituée de plusieurs centaines d'opuscules. L'adhésion à un soufisme intellectuel et spiritualiste lui fait dire dans un vers d'inspiration hallajienne : Lorsque se révèle à moi mon Bien-Aimé avec quel œil Le vois-tu ? [...]
[...] Et n'y a de force et de puissance que par Dieu, le Puissant, le Sage.” Dis : “Louange à Dieu pour ce qu'Il a inspiré, et parce qu'Il nous a enseigné ce que nous ne savions pas, et la faveur de Dieu pour nous fut immense Et que Dieu prie sur le Seigneur le plus noble, à qui furent données les sommes de Paroles dans la station suprême et qu'Il accorde le salut Notes : 1 Cette formule traditionnelle s'appuie sur un grand nombre de versets coraniques Paraphrase de Coran, IV La Somme des paroles symbolise le Coran en tant que synthèse du Tout. Bibliographie : ADDAS Claude, Ibn Arabi ou la quête du soufre rouge, Paris, Gallimard ; AFFIFI Abdul Ilah, The Mystical Phylosophy of Muhyid Din Ibn Arabi, New York, Ams press, 1974; AYNI M. [...]
[...] Considéré comme l'un des plus grands mystiques musulmans de tous les temps, Ibn Arabi mérite les nombreux surnoms qui lui seront attribués, Ash-Shaykh al-akbar [le Plus grand maître], Al-Kibrit al-ahmar [Le Soufre rouge], Muhyi ad-Din Le Revificateur de la religion Le Mystique intellectuel, Le Théoricien de l'Amour parfait, Le Défenseur de la Doctrine unitariste, etc. D'ailleurs, la plupart des maîtres à penser du soufisme qui lui succèdent, comme Qutb ad -Din Shirazi, Abdal-Karim al-Jili, Jalal ad -Din Rumi ou, plus récemment, l'Émir Abd al-Qader l'Algérien [longtemps enterré à Damas, à côté de son Maître, avant que ses cendres ne soient rapatriées en Algérie], reconnurent en lui l'un des plus fameux Pôles des pôles [Qutb al- qutûb]. [...]
[...] Osman Yahya qui lui a consacré une thèse de doctorat lui attribue pas moins de 550 écrits, parmi lesquels au moins quatre cents d'entre eux sont confirmés. À lui seul, Les Conquêtes mecquoises contiennent plus de deux mille cinq cents pages. Ibn Arabi (que l'on écrit aussi Ibn Arabi, mais il ne faut pas le confondre avec un autre Ibn al-Arabi, cadi andalou) a vécu à Séville, à Ceuta, au Maroc, à La Mecque, à Bagdad, à Konya [Turquie] et à Damas. Grâce à ses écrits, on peut facilement reconstituer les moments clés de son initiation et de sa doctrine. [...]
[...] ; NASR Sayyed Hossein, Three Muslim Sages : Avicenna, Suhrawardi, Ibn ‘Arabi, Cambridge Massasuchetts, 1964; NYBERG H.S., Kleinere Schriften des Ibn al-‘Arabi, Leyde Ahkam al-Qur'an [La Sagesse du Coran], Beyrouth, Al-Maktaba al-asriyya, 2004. [...]
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