Chimamanda Ngozi Adichie, Nous sommes tous des féministes, Olympe de Gouges, DDFC Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, mots, tonalité, censure, illettrisme
À l'image du discours de Chimamanda Ngozi Adichie, auteure nigériane, les mots sont utilisés pour toucher les consciences sans pour autant entraîner l'action, du moins dans l'immédiat, pour traiter des questions liées au genre et aux droits des femmes.
Cependant, la violence contenue dans les mots, même si elle espère un changement positif à long terme, rappelle ici un combat mené depuis des siècles par les féministes.
C'est pourquoi, il convient de se questionner sur l'impuissance potentielle des mots sans pour autant les dénuer de toute utilité, sur leur capacité à être des armes contre des faits de société comme le sexisme.
[...] En effet, aujourd'hui, les mots sensibilisent et suscitent une prise de conscience auprès d'un plus large public qui est plus accessible à cause d'un meilleur accès à l'instruction, notamment pour les femmes dans plusieurs pays ainsi que l'évolution de la technologie. Cependant, les mots représentent avant toute chose pour les auteurs des armes pour atteindre l'égalité. Et dans cette perspective, il s'avère avant tout indispensable de changer les mots qui régissent le monde actuel que cela soit sur le plan politique, juridique ou autres. [...]
[...] Les nombreux écrits en vue de lutter contre le sexisme n'ont donc pas abouti à ce que leurs auteurs espéraient. Il en est de même pour Chimanmanda Ngozi Adichie qui garde espoir en la perfectibilité de l'être humain. De même, les mots d'Olympe de Gouges, dans la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » en 1791, ne parviennent pas à engendrer l'action malgré son idéologie, sa dimension politique et bien entendu sa forme juridique. Elle était trop en avance sur son temps concernant certains domaines. [...]
[...] Les mots, une arme pour inciter à une prise de conscience.] [1. Pour combattre certaines réalités.] Ensuite, même s'ils ne conduisent pas à l'action, les mots incitent à la réflexion et plus particulièrement dans certains registres. Dès lors, les mots peuvent être une arme car ils critiquent une situation sociale ou politique comme le fait avec humour et simplicité Chimanmanda Ngozi Adichie lorsqu'elle évoque des faits sexistes. Depuis toujours, les écrivains se sont moqué des travers de la société au moyen de la satire. [...]
[...] Les mots peuvent-ils être des armes ? [Introduction.] À l'image du discours de Chimamanda Ngozi Adichie, auteure nigériane, les mots sont utilisés pour toucher les consciences sans pour autant entraîner l'action, du moins dans l'immédiat pour traiter des questions liées au genre et aux droits des femmes. Cependant, la violence contenue dans les mots, même si elle espère un changement positif à long terme, rappelle ici un combat mené depuis des siècles par les féministes. C'est pourquoi, il convient de se questionner sur l'impuissance potentielle des mots sans pour autant les dénuer de toute utilité, sur leur capacité à être des armes contre des faits de société comme le sexisme. [...]
[...] Les mots jouent donc un rôle essentiel dans la transmission de pensées, de sentiments des auteurs. On peut le constater aujourd'hui, et plus particulièrement depuis Me Too, une autre forme de mobilisation témoignant de l'évolution de la société, qui utilise les mots comme une arme pour lutter à l'échelle universelle contre les violences sexuelles. [2. Importance de la tonalité.] Enfin, les mots sensibilisent davantage plutôt que d'inciter à l'action. Combattre des faits de société aussi graves que le sexisme implique a fortiori que les mots soient prononcés avec une certaine tonalité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture