Ce verbe transitif est issu du fond primitif latin audire "entendre", d'où "prêter l'oreille à, écouter" et "percevoir par les oreilles", que cela soit volontaire ou non. On rapproche audire du grec aiein "entendre" (...)
[...] - l'antonyme inouï a probablement été créé à l'exemple du latin inauditus qui n'a jamais été entendu, sans exemple En français moderne, on est passé rapidement du sens concret de qui n'a jamais été entendu à la valeur figuré dont on a jamais entendu parler d'où, avec une valeur intensive, sans précédent, extraordinaire Paradigmes sémantiques : Oïr est en concurrence avec entendre et escouter car ils signifient tous les trois percevoir par l'ouïe Sens en français moderne : Au XVI° siècle, ouïr était encore utilisé à l'indicatif présent, à l'imparfait, au passé simple et au futur ; au XVII° siècle, seuls restaient usuels l'infinitif ouïr et le participe ouï, ouïe, avec lequel on pouvait former les temps composés. De nos jours, ouïe ne survit que dans quelques formules au participe passé, comme j'ai ouï dire, par ouïe dire, et à travers l'adjectif inouï, ce n'est donc qu'à travers le déverbal qui en est issu que ouïr subsiste aujourd'hui. [...]
[...] OÏR Etymologie : Ce verbe transitif est issu du fond primitif latin audire entendre d'où prêter l'oreille à, écouter et percevoir par les oreilles que cela soit volontaire ou non. On rapproche audire du grec aiein entendre Sens en ancien français : Oïr a gardé le sens premier de entendre, écouter et au XII° siècle, il devient ouïr par fermeture du initial. Cependant, sa conjugaison présentant le double inconvénient de la brièveté (à certaines formes) et de l'irrégularité, il a peu à peu été supplanté par entendre et escouter. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture