La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, morale sociale, obstacle, chance pour l'individu, classicisme, préciosité, morale pessimiste, cour royale, Monsieur de Nemours, morale religieuse
La Princesse de Clèves est l'un des premiers romans psychologiques modernes, il est séparé en quatre parties et écrit par Madame Madeleine de Lafayette (1634-1693). Il a été publié pour la première fois en 1678. L'œuvre appartient aux mouvements littéraires du classicisme et de la préciosité. L'intrigue se déroule au sein de la Cour des Valois au XVIe siècle et mêle fiction et réalité puisqu'il met en scène des personnages réels tels que Madame de Clèves, la protagoniste. L'autrice, qui publia d'abord son roman anonymement, présente la Cour royale comme un monde d'illusion et d'apparences où la réputation vaut plus que tout. Cet ouvrage explore les thèmes de la morale pessimiste, de la préciosité et de la passion.
[...] Dans ce roman, la morale sociale représente plus un obstacle qu'une chance. Cependant, cette barrière est aussi une conséquence des différentes pressions de la Cour où rien ne vaut plus que notre réputation. De ce fait, la Princesse n'a pas su mettre de côté ses états d'âme et a rendu son amant, sa propre personne et à la fin son mari malheureux. Néanmoins, la morale sociale s'est aussi présentée comme une chance puisqu'ainsi, elle a pu garder sa réputation intacte, n'a pas failli à son devoir et a pu préserver le plus longtemps possible son mari d'un malheur auquel il n'a pas pu survivre. [...]
[...] Il a certes causé des malheurs, mais la plupart étaient involontaires : on ne peut pas le blâmer d'aimer et d'être aimé par une femme. Ensuite, il a dû subir les changements de comportements incessants de la Princesse, que l'on pourrait par ailleurs qualifier de lunatiques. Elle qui, influencée parfois par son mari, tantôt se montrait froide et distante avec son amant, tantôt elle se trouvait agréable et sympathique. Il est donc possible d'imaginer l'incompréhension et peut-être même la douleur que ressentait le duc. [...]
[...] La Princesse de Clèves – Madame de La Fayette (1678) – La morale sociale représente-t-elle un obstacle ou une chance pour l'individu ? « La morale sociale représente-t-elle un obstacle ou une chance pour l'individu ? » Vous réfléchirez aux différents aspects de cette question en vous appuyant sur des personnages d'œuvres de fictions que vous connaissez. La Princesse de Clèves est l'un des premiers romans psychologiques modernes, il est séparé en quatre parties et écrit par Madame Madeleine de Lafayette (1634-1693). Il a été publié pour la première fois en 1678. [...]
[...] Il est alors légitime de supposer que celui-ci a été plongé dans la tristesse que l'on ressent lorsque l'on perd un être cher. Ainsi, la Princesse a d'abord choisi la bienfaisance en n'abandonnant pas son mari à un malheur incommensurable. Elle a longtemps cherché à lui cacher sa passion, à le préserver de ce secret. Elle dit même (lignes 122 et 123 de la quatrième partie) : « J'avoue [ ] que les passions peuvent me conduire, mais elles ne sauraient m'aveugler ». [...]
[...] En effet, dans Leurs enfants après eux, un roman de Nicolas Mathieu, Vanessa, fille issue d'une famille de classe moyenne vivant une vie monotone et sans bouleversements importants, souhaite quitter cette façon de vivre. Elle veut une vie bousculée, loin du Grand Est où les usines désaffectées pullulent. Ses parents sont, eux, contre cette idée, ils ne la comprennent en fait même pas. Néanmoins, leur fille a un objectif, celui de changer de vie et elle compte bien en venir à bout. [...]
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