Dans cet exposé nous verrons, le peintre et le mouvement dans lequel il appartenait.
[...] On peut certes suivre les étapes de sa vie, connaître ceux qui l'on entouré, analyser ses œuvres, mais comment le connaître vraiment ? Comment comprendre pourquoi un homme pendant près de 70 ans, peint avec acharnement, sans jamais s'arrêter, à la poursuite de quelle vérité, de quel absolu ? Mais Monet nous a surtout fait le cadeau inestimable de sa vie et a laissé plus de 2000 tableaux, parmi lesquels la Cathédrale de Rouen (p.23 livre blanc) en 1894, les Meules en 1890 (p.110 du livre vert et 107 du petit livre), la Gare Saint Lazare en 1877, qui font de lui l'un des plus prestigieux artistes de tous les temps et pour nous, une source inépuisable d'émotion et d'admiration. [...]
[...] Ce fut du titre de son tableau Impression, soleil levant en 1872, que vint le nom de cette école impressionniste. Monet en fut le représentant typique, et était soutenu dans sa lutte pour faire reconnaître ce mouvement par le grand public par un grand romancier naturaliste : Zola. Celui-ci, parlant de Claude Monet et des premiers peintres impressionnistes, dira : ils tentent avant tout de pénétrer le sens exact des choses, ils ne se contentent pas de trompe-l'œil ridicules ; ils interprètent leur époque en hommes qui la sentent vivre en eux ( Leurs œuvres sont vivantes parce qu'ils les ont prises dans la vie et qu'ils les ont peintes avec tout l'amour qu'ils éprouvent pour les sujets modernes La fin de sa vie En 1883, il s'installe à Giverny avec sa famille (il a huit enfants) où il vivra jusqu'à la fin de sa vie. [...]
[...] Ici, et grâce à une vision quasi-photographique, il arrive à rendre le paillettement et le friselis des feuillages, faisant de cette clairière un havre de paix. On reconnaît dans les personnages les amis de Monet, comme Bazille, Sisley, Courbet et Camille Doncieux qui deviendra plus tard sa maîtresse, puis son épouse. Personne dans ce tableau ne regarde l'objectif chacun vaque à ses occupations, certains bavardent, une femme enlève son chapeau, une autre commence à distribuer les assiettes, d'autres se reposent mais tous ces personnages aux mouvements suspendus rendent encore plus l'impression que le peintre à saisis un instant fugace de vie pour l'immortaliser sur sa toile. [...]
[...] Un journaliste s'était exclamé : Impression, impression, j'en étais sûr. Je me disais aussi, puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l'impression là-dedans Le public de l'époque faisant bien peu de cas de l'impression, l'exposition où étaient montrées les toiles des amis fut donc nommée Le Salon des Refusés Le public, lui, s'y rendait surtout pour se gausser et se divertir. Un procédé étrange Les contemporains de ces artistes étaient décontenancés par l'aspect inédit et étrange des impressionnistes : ceux-ci substituent à la représentation abstraite et générale en usage, une approche perceptive et fondée sur l'expérience visuelle concrète. [...]
[...] De plus, Monet à su saisir l'instant éphémère de la grâce d'un coucher de soleil. Ce regard poétique est toutefois assombrit par l'ombre du Parlement qui se dresse et se profile au loin de manière effrayante. En effet, prenant quelques libertés avec le motif, le peintre aplatit, amincit et étire en hauteur cette architecture néogothique qui surgit comme une apparition et avec des tonalités qui rappellent Impression, soleil levant et dans une atmosphère évoquent les visions de Turner et de Whistler (p.178 livre vert et p.61 du blanc). [...]
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