Le Misanthrope, scène 1, acte 1 - Molière (1666) : les caractéristiques d'une scène d'exposition

Thèmes abordés

Le Misanthrope scène 1 acte 1, Molière, 1666, scène d'exposition, hypocrisie du XVIIe siècle, Louis XIV, Alceste, Philinte, comédie, moralité, procédés stylistiques, discours argumentatif, analyse linéaire

Résumé du document

Tout comme La Fontaine ; le célèbre comédien et dramaturge français Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière a pour objectif de dénoncer l'hypocrisie régnant au XVIIe siècle, plus particulièrement celle de la cour du roi Louis XIV. Nous allons plus particulièrement nous pencher sur une comédie de caractère écrite en 1666. Cette pièce envers ce divise en cinq actes, mais celle étudiée se situe dans la scène 1 de l'acte 1 ou Alceste, le misanthrope, se dispute avec son ami Philinte : il lui reproche d'être un hypocrite en montrant un visage aimable en société.

Extraits

[...] Malgré le discourt conséquent de celui-ci on ni trouve une dénonciation de Molière envers la société. Cela se voit plus particulièrement à travers une longue phrase interrogative du vers 13 au vers 16 : « Quel avantage a-t-on qu'un homme vous caresse [ Lorsqu'au premier faquin, il court en faire autant ? » Cette question rhétorique démontre bien qu'Alceste considère que l'idéal de l'homme dans la société réside dans la franchise et non dans l'hypocrisie. Au vers 24 ou Alceste dit : « Morbleu  Vous n'êtes pas de mes gens, je refuse de mérite aucune complaisance » montre bien qu'il est prêt à s'isoler et de ne plus faire partie du genre humain. [...]

[...] Cette pièce envers ce divise en cinq actes, mais celle étudiée se situe dans la scène 1 de l'acte 1 ou Alceste, le misanthrope, se dispute avec son ami Philinte : il lui reproche d'être un hypocrite en montrant un visage aimable en société. On peut se demander comment Le Misanthrope présente les caractéristiques d'une scène d'exposition ? La pièce « Le Misanthrope » se construit en deux parties : des vers 1 à 4 nous avons Philinthe qui prend la parole en premier. [...]

[...] 25) ou encore à la ligne 17 « non, non, il n'est point d'âme un peu située » ou à la ligne 27 « Je veux » tous ces expressions dénotent qu'il ne démord pas de ce qu'il dit et il ne change pas d'avis. De plus, on voit que l'utilisation répétée d'hyperbole montre qu'il est toujours dans l'excès avec ses propos extrêmes. Les expressions qui en témoignent sont : « Grand faiseurs » → L 8 ; « affables donneur » →9, « caresse », « prostituée » ou encore « qu'on nous mêle a tout l'univers » rendent son discours disproportionné par rapport à la situation, mais aussi par le fait qu'il jure ou l'emploie des profanations comme « morbleu » à la ligne 24 ; tous ces propos rendent la scène comique est font que le spectateur peut en arriver à penser que Alceste fait une plaisanterie alors que non bien au contraire celui-ci est sérieux et cela se voie à la ligne 27 lorsqu'il dit « Je veux qu'on me distingue net » qui se traduit par le fait qu'Alceste pense et crois qu'il a raison. [...]

[...] Vers 1 à 4 : la prise de parole de Philinthe Mais cette querelle du type théâtrale confrontant Alceste à Philinthe comporte néanmoins une part de moralité. On distingue dans cette scène 1 de l'acte I du Misanthrope que l'intrigue de la pièce n'est pas tout de suite dévoilée, à l'inverse ont nous en dévoile le thème étant la dénonciation de l'hypocrisie et permet de plus de présenter au spectateur les personnages. L'opposition entre les deux personnages s'observe dans leur nom. [...]

[...] En observant les procédés stylistiques et la répartition de la parole entre les personnages, nous pouvons observer qui dirige la discussion, qui s'impose à travers le dialogue. Le début de l'acte 1 scène 1 est marqué par la différence de distribution de la parole inégale pour le coup, car juste après l'explication courte de Philinthe ; prit de colère Alceste lui fait un discours argumentatif visible par le nombre de vers important. Dans les premiers vers nous, voyons bien une certaine forme d'hypocrisie dictée par l'expression « il faut bien payer de la même monnoie », mais aussi « la bienséance » que Philinthe exprime. [...]