Privilégiant les récits « sérieux », le théâtre en l'occurrence, Voltaire ne s'est prêté à l'écriture des contes philosophique qu'en fin de carrière. Mêlant humour et ironie, leur forme brève privilégie l'essentiel et renforce le mordant de la satire tout en prêtant à la réflexion. Ainsi, le second chapitre de Micromégas : « Conversation de l'habitant de Sirius avec celui de Saturne », relate la première rencontre du géant avec le nain de Saturne, ce qui ouvre les portes sur une conversation où les thèmes de la relativité et les constantes indépendantes des races ou origines se développent.
L'objet de notre étude s'articulera selon trois axes :
III. La forme dialoguée ;
III. Le propos explicite ;
III. Le propos implicite.
[...] Prenons l'exemple de Micromégas, qui cache à peine ses mécontentements au début du dialogue face au nain de Saturne. Ensuite, nous soulignerons l'« amour évoqué à la ligne par l'assemblée de blondes et de brunes et le désir, entretenu par l'imagination entre les lignes 18 et 19 : Notre imagination va au-delà de nos besoins En outre, nous rencontrons des sentiments de la vie quotidienne des terriens tels l'aspiration à l'amélioration, à la perfection et à l'inquiétude qui en résulte l'ennui la peur du temps qui passe et de la mort l'angoisse, mais aussi la croyance en une force supérieur que Micromégas attribue à toutes les créatures de l'univers. [...]
[...] En faisant appel à des systèmes fixes, Voltaire souhaite donner à sa démonstration une fiabilité certaine. De plus, ces systèmes semblent partagés par les deux personnages et entraînant donc une vérité indépendante des lieux, des circonstance, et en conséquence universelle. Ensuite, Micromégas par une méthode de recherche minutieuse, se renseigne avec une attitude des plus objectives. Il parvient ainsi à confronter deux mondes où les similitudes se limitent à deux points : - les insatisfactions et les désirs qu'on retrouve aux lignes et 71 ; - la peur du temps qui passe et de la mort, aux lignes 46 à à 63. [...]
[...] Le Saturnien semble avoir des difficultés à penser dans l'abstraction, ce que Micromégas lui reproche. Il se trouve malgré tout malgré d'accord après cela Je le crois bien [ ] ce qui marque l'absence de début ou de confrontation de points de vue. Comparé à l'habitant de Saturne, Micromégas apparaît comme un géant, à tel point qu'il doit se coucher pour que le secrétaire puisse le trouver à sa hauteur : Après que son excellence se fut couchée, et que le secrétaire se fut approché de son visage (l.1-2). [...]
[...] Mêlant humour et ironie, leur forme brève privilégie l'essentiel et renforce le mordant de la satire tout en prêtant à la réflexion. Ainsi, le second chapitre de Micromégas : Conversation de l'habitant de Sirius avec celui de Saturne relate la première rencontre du géant avec le nain de Saturne, ce qui ouvre les portes sur une conversation où les thèmes de la relativité et les constantes indépendantes des races ou origines se développent. L'objet de notre étude s'articulera selon trois axes : I. La forme dialoguée ; II. Le propos explicite ; III. Le propos implicite. I. [...]
[...] Nous en apprenons ainsi sur les sens, la longévité, la matière, la couleur et la lumière, les substances des deux planètes. Malgré la légère supériorité de Micromégas dans le dialogue, nous remarquons que les deux personnages restent intellectuellement à égalité, puisqu'ils discutent tout de même pendant une révolution du soleil (l.106-107). Nous étudierons ainsi les propos explicites qu'induit la conversation des deux personnages. II. Le propos explicite Énoncé dès la première réplique : il faut avouer que la nature est bien variée et repris vers la fin du chapitre, la diversité de la nature et le fait conducteur de la conversation. [...]
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