Montaigne, métamorphoses du sonnet de Pétrarque, Malherbe, album de zutique, Dormeur du Val, Clément Marot, Mellin de Saint-Gelais, François 1er, Louise l'abbé, Rabelais, Desportes, Jean de Sponde, Fabrice Contador, recueil le Canzoniere, âge baroque, sonnet, poésie
Forme fixe la plus répandue, s'il est régulier il désigne un poème de 14 vers à l'origine des décasyllabes, ou des alexandrins. Album de zutique. Il s'agit d'une forme brève, le sonnet se caractérise par une écriture de la brièveté, il s'agit pour le poète de concentrer le maximum d'effets dans un espace étroit et extrêmement codifier, deux quatrains, deux tercets. Concentrer le maximum d'effets dans un espace étroit. Un huitain, est un ensemble de 8 vers, et un sizain, un ensemble de 6 vers, ont donné 2 quatrains et 2 tercets, et traditionnellement ce n'est pas séparé. La chute du sonnet c'est la fin, c'est souvent le dernier vers, Le Dormeur du Val.
[...] Qui va permettre la diffusion rapide du recueil de Pétrarque en Europe. Au départ, le sonnet est lié à la poésie amoureuse, et à l'épigramme c'est-à-dire des poèmes satyriques se terminant par un trait piquant. « Que béni soit le jour » : Moment d'Innamoramento, devient un topo de la poésie. Le second quatrain souligne le paradoxe de l'amour doux et amer à la fois, « doux tourment » oxymore qui se retrouvera dans un grand nombre de poèmes lyriques. On remarque la représentation traditionnelle du dieu amour, cupidon. [...]
[...] Les tercets brodent sur un autre thème qui est appel à la constance et au détachement. Relents de sagesse stoïcienne, image des « mondes de constance » pour ne pas être soumis à l'accidentel, et un dégoût dans l'ultime tercet par l'histoire romaine, assez complexe à comprendre. Fabius Contador, qui signifie le temporisateur, empereur romain du IIIe siècle avant notre ère, contre Hannibal et la traversée des alpes à éléphant. Plutôt que de l'affronter directement, Fabrice Contador mène une guerre d'usure, il se refuse au combat, et il mène cette guerre d'usure, d'où le temporisateur. [...]
[...] Le quatrain s'assombrit, il y a une brève allusion à l'agonie, qui renvoie à une sorte angoisse plus profonde de la fin du XVIe siècle, le deuxième quatrain est une mise en garde adressée à son cœur, on ouvre l'idée que les combats du cœur risquent de dénaturer son amour et de lui faire perdre son essence. Substrat philosophique du néoplatonisme en creux dans la poésie lyrique, ce qui ressort du second quatrain est l'idée de l'amour qui ne doit pas être souillé par les contingences des combats amoureux. [...]
[...] Forme traditionnelle du sonnet français : abba-abba-ccd-ede ; sonnet italien : abba-abba-ccd-eed. XIXe siècle, âge d'or du sonnet, on dénombre plus de 30 formes de sonnets différents, seulement dans les Fleurs du Mal de Baudelaire. Les poètes jouent traditionnellement de la disposition strophique pour instaurer une forme de tension entre quatrains et tercets, deux mouvements d'explication : I — Quatrains. II - tercets. Forme poétique présente dans presque toutes les langues européennes, ce qui est extrêmement rare, ce n'est pas une forme fixe au sens étroit du terme dans la mesure où elle a pris au cours de l'histoire de nombreux visages, une forme vive, fixe peut-être, mais pas figée, le sonnet né en Sicile au XIIIe siècle et provint de la transformation de formes poétiques antérieures, essentiellement médiévales et provençales. [...]
[...] Les métamorphoses du sonnet de Pétrarque à Malherbe I. Formes et compositions du sonnet Forme fixe la plus répandue, s'il est régulier il désigne un poème de 14 vers à l'origine des décasyllabes, ou des alexandrins. Album de zutique. Il s'agit d'une forme brève, le sonnet se caractérise par une écriture de la brièveté, il s'agit pour le poète de concentrer le maximum d'effets dans un espace étroit et extrêmement codifier, deux quatrains, deux tercets. Concentrer le maximum d'effets dans un espace étroit. [...]
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