Ecriture personnelle traitant du sujet : Les médias disent-ils la vérité ? Doit-on leur faire confiance ?
La majorité des journalistes recherche la vérité, ce qui n'empêche pas que parfois certains d'entre eux se trompent. Il ne convient donc pas de rejeter toute cette profession mais de garder à l'esprit que l'erreur est humaine et que ce métier est difficile au vu du manque de temps, de la lutte contre leurs propres représentations ou des différentes pressions subies. En conséquence, je ne peux avoir entièrement confiance en un média. Je ne rejette pas cette profession ô combien importante, mais je garde à l'esprit que la vérité n'est pas forcément atteignable.
[...] Les nombreuses chartes qui ont existé montrent que le syndicat des journalistes doit rassurer le public qui s'imagine avoir affaire à des propagandistes ou des publicitaires. À cause de certains abus de certains journalistes, la confiance leur est désormais difficilement accordée, il convient de s'accorder sur la manière d'exercer ce métier. Celui-ci doit enquêter, c'est-à-dire interroger différentes personnes dont certaines peuvent rester anonymes comme les lanceurs d'alertes (par exemple ceux qui ont divulgué les « football leaks »). Puis, les journalistes doivent confronter leurs dires avec les paroles des personnes accusées comme tente de faire Élise Lucet dans « Cash Investigation » ou en vérifiant dans des livres sur le sujet traité. [...]
[...] Doit-on leur faire confiance ? Aujourd'hui, avec les smartphones, les outils de communication occupent une place fondamentale dans notre vie. Nous souhaitons rester connectés et être informés de ce qui se passe autour de nous. Ceci est le rôle des médias que ce soit internet, la télévision, la radio ou la presse écrite. Néanmoins, le travail de recherche et de transmission effectué par les journalistes est remis en question notamment avec l'émergence des réseaux sociaux. Ceci pousse à nous interroger sur la confiance que nous pouvons accorder aux médias quant à la véracité des informations qu'ils publient. [...]
[...] D'un autre côté, je sais que cette attitude sceptique peut aussi avoir des désavantages et pousser à remettre tout en questions à l'image des conspirationnistes qui pullulent sur internet, qui partent du postulat « qu'on nous cache la vérité ». Il faut donc conserver surtout avec eux ce scepticisme. Une fois qu'on a vérifié les informations, on peut avoir un peu plus confiance en les médias. Enfin, il ne faut pas oublier que même dans ces cas-là, on doit conserver une attitude humble en se disant qu'on a peut-être mal vérifié les informations. La majorité des journalistes recherche la vérité, ce qui n'empêche pas que parfois certains d'entre eux se trompent. [...]
[...] Il ne convient donc pas de rejeter toute cette profession mais de garder à l'esprit que l'erreur est humaine et que ce métier est difficile au vu du manque de temps, de la lutte contre leurs propres représentations ou des différentes pressions subies. En conséquence, je ne peux avoir entièrement confiance en un média. Je ne rejette pas cette profession ô combien importante, mais je garde à l'esprit que la vérité n'est pas forcément atteignable. Ceci nous renvoie à une question philosophique sur la vérité bien trop complexe pour pouvoir être traitée ici . [...]
[...] L'argent ayant une place importante, de nombreux articles cherchent à faire le « buzz », à choquer, du moment que c'est spectaculaire. Ainsi, comme le montre Georges Perec dans l'infra-ordinaire, la recherche de sensationnel empêche de connaître le quotidien et donc crée une déconnexion entre les médias et le public. Sachant les contraintes de ce métier et la volonté de recherche de véracité quelle attitude devons-nous avoir ? Je pense qu'il ne faut pas mettre tous les médias et tous les journalistes dans le même panier. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture