Boule de Suif est une nouvelle réaliste de Guy de Maupassant parue en 1880. Cette nouvelle raconte l'anecdote sordide arrivée à Boule de Suif durant la guerre de 1870. Les thèmes principaux sont la nourriture, l'argent et la guerre de 1870 qui a beaucoup marquée Maupassant. Il est intéressant d'étudier cette nouvelle car Maupassant y montre l'hypocrisie de la haute société et du clergé. Nous allons voir dans le développement que Boule de Suif, une prostituée, apparaît bien plus respectable que les 'honnêtes' bourgeois et qu'elle nous inspire la compassion. Dans cette nouvelle, Maupassant dénonce la monstruosité des êtres humains
[...] Parmi ces gens, se trouvent une prostituée surnommée Boule de Suif. Elle est au début méprisé par les autres voyageurs, qui comportent des bourgeois et deux bonnes sœurs. Mais quand la faim les pousse à manger les provisions qu'elle seule à penser à emporter, ils deviennent plus courtois avec elle. Arrivés dans la ville de Tôtes, un officier allemand les oblige à rester dans l'auberge jusqu'à ce que Boule de Suif cède à ses avances. La plupart des voyageurs se concertent pour pousser Boule de Suif à l'acte. [...]
[...] Les individus sont définis par rapport à leur milieu social, leur profession et leur place dans la société. Chaque personnage représente un échantillon d'un type social. L'argumentation Les voyageurs argumentent pour pousser Boule de Suif à capituler. Ils vont utiliser quatre stratégies : la flatterie, les exemples héroïques, l'argument religieux et de la charité. Conclusion Dans cette nouvelle réaliste, Maupassant a une vision pessimiste de la société. Il dénonce la bassesse de la bonne société qui est égoïste, lâche, hypocrite et sans honneur et sans aucun sens patriotique. [...]
[...] Maupassant insiste sur sa bassesse morale. Même ses amis le considère comme un fripon madré Le vin qu'il vend est plusieurs fois qualifié de médiocre. Il n'a aucun scrupule patriotique, et compte bien exiger au Havre le paiement, par l'armée française, de l'infâme piquette qu'il lui a vendue. Il se montre particulièrement bas lorsque, bouillant de rage et d'impatience devant le refus de Boule de Suif, il propose aux voyageurs de la livrer pieds et poings liés à l'officier prussien. [...]
[...] Maupassant nous présente des attitudes différentes par rapport à l'argent. Cornudet est le plus généreux, il a dépensé son argent pour ses amis républicains. A l'opposé, Mme Loiseau est d'une extrême avarice, et ne supporte même pas que l'on plaisante de l'argent. Son mari est plus généreux car c'est lui qui offre le champagne lorsque les voyageurs célèbrent la capitulation de Boule de Suif (p.37). Entre ces deux extrêmes, M.Carré-Lamandon donne l'image d'un gestionnaire prudent comme il convient à un homme d'affaire respectable. [...]
[...] Rôle : Les Loiseau participent à la conspiration pour faire capituler Boule de Suif. Les Carré-Lamandon Identité et Portrait moral : M.Carré-Lamandon : Plus riche que les loiseau, les Carré-Lamandon sont aussi, comme dit Maupassant, d'une caste supérieure Ce sont de vrais bourgeois, avec toute l'éducation et la tenue que ce statut implique. Mais là encore, ce n'est qu'une apparence. Industriel normand, riche et respecté, M.Lamandon-Carré est un homme qui vit constamment dans l'hypocrisie. Durant le régime impérial, il a fait figure d'opposant politique, mais, comme nous le dit Maupassant, c'est uniquement pour se faire payer plus cher son ralliement (p.14). [...]
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