La Main Coupée, Blaise Cendrars, hybridation générique, roman autobiographique, Grande Guerre, oxymore, pessimisme vitaliste, vérité, fiction
Ancien combattant de la Grande Guerre, Blaise Cendrars partage son expérience d'ancien combattant dont il porte aussi bien les séquelles physiques que mentales. En effet, un éclat d'obus lui a arraché le bras droit le rendant infirme. Il en a décrit les conséquences, des années plus tard, dans le roman "La Main coupée". Ce roman à l'accent autobiographique détonne cependant par son ton libre et sa capacité à s'affranchir des attendus d'un récit sur la guerre.
[...] Auteur d'une sorte de catharsis personnelle à travers ses souvenirs vivaces, cela lui permet d'affronter la nouvelle de la mort dans un accident d'un de ses fils et dont le souvenir ouvre l'œuvre, comme une prémonition de l'avenir ( une farce, du pur cinéma ) qu'il voyait pour chaque génération. Il risque la spontanéité du nouveau vers libre, se passe parfois de ponctuation pourtant le texte transpire par une joie franchement enivrante tout en reflétant la tristesse du monde et de l'amour. Cendrars célèbre la réalité, mais la critique aussi. En outre, il a aussi travaillé sur cette rencontre entre éléments autobiographiques et inventions fictives. [...]
[...] Depuis le milieu du XXe siècle, la création d'œuvres littéraires ouvertes est en vogue, où les modèles et canons classiques ont perdu de leur force au profit d'une plus grande expérimentation. C'est pourquoi il convient de voir ici : dans quelle mesure peut-on parler d'hybridation générique dans l'œuvre La Main coupée de Blaise Cendrars ? Un ouvrage difficile à classer qui dépasse les genres La Main coupée donne au départ une image familière à laquelle contribue l'utilisation de la première personne du singulier de Garnéro, si courante dans les reportages de l'époque, qui suggère une proximité, sinon une participation, aux événements relatés. [...]
[...] La Main coupée - Blaise Cendrars (1946) - Peut-on parler d'hybridation générique dans ce roman ? Ancien combattant de la Grande Guerre, Blaise Cendrars partage son expérience d'ancien combattant dont il porte aussi bien les séquelles physiques que mentales. En effet, un éclat d'obus lui a arraché le bras droit le rendant infirme. Il en a décrit les conséquences, des années plus tard, dans le roman La main coupée. Ce roman à l'accent autobiographique détonne cependant par son ton libre et sa capacité à s'affranchir des attendus d'un récit sur la guerre. [...]
[...] Cendrars dessine un récit entre vérité et fiction Le jeu semble simple, mais l'exploiter au maximum nécessite de grandes connaissances techniques. En abordant le motif historique depuis la fiction, Cendrars chante ces êtres humains totalement dépassés par les circonstances inhumaines de la guerre dans des pages débordantes d'ironie combinée au déchirement et à l'horreur les plus absolus, pleines d'un pessimisme vitaliste, un oxymore seulement concevable dans l'expérience extrême de la guerre, mais plein d'amour pour les autres et pour la vie. [...]
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