La magie dans ces romans est présente au travers du personnage de Merlin. Mais d'où vient-elle ? De quelle culture s'est-elle inspirée ? Etant donné la relation qu'entretient la culture chrétienne avec la sorcellerie, il est nécessaire de se retourner vers une religion païenne pour comprendre sa provenance. Comment les auteurs médiévaux se sont-ils emparés d'une croyance différente de la leur pour la transformer et la minimiser à leurs convenances ? De quelle façon ont-ils emprunté des mythes pour créer les plus grandes reliques chrétiennes telles qu'Excalibur ou encore le Graal ? Et comment ont-ils pu minimiser l'influence païenne, si diabolique pour eux ? C'est ce qu'il faudra tenter de découvrir en décortiquant le personnage de Merlin, un homme ambigu et flou. Puis, nous verrons comment la littérature chrétienne s'empare de la sacralité chrétienne au travers des autres personnages, des objets et des animaux. Enfin, nous allons montrer de quelle manière ils s'acharnent à désacraliser la magie en montrant ses effets néfastes que l'étude de Merlin avait déjà un peu révélés.
[...] Surtout, il est un symbole de la lutte contre le protestantisme. Il a vaincu à plusieurs reprises le démon, a combattu les anges rebelles, et il aura à combattre le Dragon de l'Apocalypse. Mais au travers de tous ses rôles, il a aussi celui d'ange psychopompe. La tradition veut, que ce soit Saint Christophe qui conduise les âmes à Saint Michel et que ce soit ce dernier qui les présente à saint Pierre et qui les amène au Jugement dernier. [...]
[...] Généralement ses semi divinités empruntent leurs attributs aux chevaux et aux chèvres. Au fur et à mesure des siècles, les satyres tendent à s'humaniser. Il ne reste de leurs propriétés animales qu'une corne au niveau du front et un caractère sauvage et agresque. Dès le IIe siècle avant Jésus Christ, ils n'ont conservé que la lubricité de leurs ancêtres à pieds de chèvres comme le témoigne Pausanias : Ils ne poussèrent point de cris et assaillirent les femmes sur le bateau. [...]
[...] Nenil nos n'en oïmes onques palier, fors de la mere Jhesu Crist. Merlin est finalement le seul, exceptée sa mère, qui sache la vérité et puisse la prouver. Cependant, il ne peut pas convaincre les personnes du procès à cause de son jeune âge et de l'improbabilité du cas. Il doit donc prouver sa sagesse et sa haine de l'adultère en dénonçant la propre mère du juge. Il devient alors Merlin le dénonciateur. Ce n'est pas sans difficulté qu'il parvient à faire avouer à la principale intéressée sa vie de débauche extra conjugale. [...]
[...] La création de la fée dans les romans médiévaux. i. Les premières fées. Les fées viennent des Moires grecques, appelées aussi Parques et tria fata dans le monde romain. Elles sont au nombre de trois et possèdent chacune une particularité dans la destinée d'un homme : - Clotho filait les jours et les événements de la vie - Lachesis enroulait le fils et tirait les sorts - Atropos coupait avec ses ciseaux le fil de la vie. On les considérait comme les filles de Jupiter et de Thémis ou d'Erebe et de la Nuit. [...]
[...] La symbolique du graal et ses ressemblance avec son ancêtre. Le graal est polymorphe chacun porte en soi son Graal tel qu'il l'imagine et le cultive. Le terme Graal apparaît en 1010 dans le testament du comte Ermengaud d'Urgel, qui lègue à l'abbaye de Sainte Foy de Conques gradales das de argento, c'est-à-dire un vase d'argent. Mais dans la littérature française, c'est dans le Conte du Graal ou le roman de Perceval de Chrétien de Troyes, qu'il fait son apparition vers 1170. [...]
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