Madame Bovary incipit, Gustave Flaubert, 1856, dernière rencontre romanesque, deux tragédies contraste, romantisme, moeurs de province, naturalisme, monde bourgeois, commentaire de texte
Le 20e siècle est traversé par de nombreux courants littéraires. Au romantisme succèdent le réalisme puis le naturalisme. Ces mouvements vont influer sur un genre particulier : le roman. Dans le cadre de l'objet d'étude du personnage de roman il est intéressant d'étudier Madame Bovary de Gustave Flaubert publié en 1856 aussi intitulé "mœurs de province". Flaubert après s'être essayé au romantisme entreprend l'écriture d'une œuvre qu'il intitule donc Madame Bovary. Madame Bovary est le roman le plus abouti de Flaubert, il n'y a pas un mot qui n'est pas réfléchi.
[...] Conclusion Cet excipit nous offre une construction en 2 volets assez originale. Il s'agit d'une double tragédie pour un dénouement très flaubertien, car il est à la fois romantique et réaliste. La mort de Charles est un moment poignant en soi, mais cela donne une vision du monde. On peut faire un parallèle entre la mort de Charles et celle du père Goriot. La mort du père Goriot qui a tout donné à ses filles reflète-t-elle aussi la fatalité et les revers de la société. [...]
[...] En effet au lendemain de sa rencontre avec Rodolphe, Charles pris d'une certaine nostalgie romantique va s'assoir sur un banc. Flaubert pose donc ici un décor romantique dans lequel le banc fait référence à un lieu intime, car c'est le banc sur lequel Emma et Rodolphe s'échangeaient des mots doux. Flaubert va convoquer tous les sens du lecteur, il fait appel aux synesthésies. En effet il y a d'abord l'idée de lumière avec « les feuilles de vigne dessinaient leurs ombres sur le sable », mais aussi « le ciel était bleu » pour la vue, puis l'odorat avec « le jasmin embaumait »et enfin l'ouïe avec « des cantharides bourdonnaient ». [...]
[...] Il parait sous la forme d'un rêveur romantique. On peut lire des expressions sur le visage de Charles « les narines battaient vites, les lèvres frémissaient » « la mobilité de sa figure le passage des souvenirs » alors que Flaubert nous a rarement évoqué les sentiments de Charles. Charles est alors pris de sentiments très violents allant jusqu'à son exacerbation. Il est dans l'amour d'Emma « cette figure qu'elle avait aimée », « il lui semblait revoir quelque chose d'elle ». Il vit des sentiments très contrastés entre l'émerveillement qu'il a envers Emma et la fureur noire pour sa mort. [...]
[...] Charles renvoie cela à la fatalité « c'est la faute de la fatalité », pour la première fois du roman il prend conscience de ce qu'est le destin. Cette notion de destin contient un double sens, car il y a un aspect tragique et ironique. « Il ajouta même un grand mot » cette phrase nous montre comme si Flaubert prenait une certaine distance avec son personnage comme s'il était dépassé par ce qu'il se passait. Ce passage est un reflet de la construction en spiral du roman qui amène à un double effet tragique II. [...]
[...] Madame Bovary, incipit - Gustave Flaubert (1856) : comment à partir d'une dernière rencontre romanesque Flaubert crée deux tragédies contraste ? Le 20e siècle est traversé par de nombreux courants littéraires. Au romantisme succèdent le réalisme puis le naturalisme. Ces mouvements vont influer sur un genre particulier : le roman. Dans le cadre de l'objet d'étude du personnage de roman il est intéressant d'étudier Madame Bovary de Gustave Flaubert publié en 1856 aussi intitulé « mœurs de province ». Flaubert après s'être essayé au romantisme entreprend l'écriture d'une œuvre qu'il intitule donc Madame Bovary. [...]
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