De plus, on peut observer au fil de l'histoire qu'il n'y a qu'une seule action dans un lieu précis et cela sur une courte durée de temps, on obéit à la règle des « 3 unités ». Dans les textes évoquant la tragique vie des Labdacides, la scène se passe à Thèbes car dans le texte de Sophocle et d'Anouilh, la jeune fille désire uniquement enterrer son frère Polynice alors que dans les textes de Cocteau et de Bauchau, la scène se déroule toujours dans cette même ville mais l'action principale est le départ d'oedipe hors de ce lieu. Dans l'oeuvre « OEdipe roi », l'action, elle, est l'ascendance au pouvoir de Créon et les adieux d'oedipe (...)
[...] Conclusion : La métaphore de Cocteau ne ressemble pas à tous les textes du registre tragique car il y introduit une touche de fantastique qui ajoute de la terreur. Mais ce qui fait du texte de Cocteau, une œuvre unique, qui ne ressemble pas aux autres histoires tragiques, c'est le niveau de langue utilisé par les personnages pour l'époque. Il s'agit alors d'un langage courant parfois familier dans certaines répliques. Puis, Antigone apparaît moins sûre d'elle que dans l'œuvre de Sophocle. Elle supplie son père et n'a aucune autorité sur les actes de celui-ci, elle possède seulement de la fierté de partir avec lui. [...]
[...] Dissertation type BAC Sujet : La métaphore de " La Machine infernale" inventée par Cocteau , peut -elle s'appliquer à l'ensemble des personnages tragiques ? Introduction : La tragédie intéresse aussi bien les grands auteurs de l'Antiquité comme Sophacle que les auteurs contemporains comme Anouilh, Cocteau ou Bauchau. Tous se sont appliqués à montrer la fatalité tragique qui pèse sur les personnages. En effet ceux-ci ne peuvent échapper à la volonté des Dieux. Développement : Certes, la tragédie donne une apparence de vérité car elle cherche à inciter la terreur et la pitié en représentant une action héroïque avec des acteurs d'un haut rang social (notamment les rois) comme Antigone et la famille des Labdacides : ces derniers gouvernent le peuple de Thèbes alors qu'une malédiction s'abat sur eux. [...]
[...] Au contraire dans La Machine infernale, Cocteau s'appuie sur le choix d'Antigone de partir avec son père : " Je ne veux pas rester chez mon oncle ! " ; " Partons vite . " De plus, les œuvres décrivent les personnages avec un point de vue différent, car selon les époques, des anachronismes ont été ajouté à la pièce et les mentalités changent durant les siècles. Dès lors, dans les textes d'Anouilh, de Cocteau, de Beauchau ; Créon est présenté comme un personnage impuissant, il perd toute sa famille et malgré la malédiction il ne tente pas directement d'aider ses proches. [...]
[...] Dans le texte de Sophocle, Antigone meurt après avoir voulu enterrer son frère. Les discussions entre Créon et Œdipe, avant la fuite de celui-ci ne sont pas connues. Contrairement à l'œuvre de Bauchau ou celle de Cocteau les péripéties préparent le départ d'Oedipe avec ses filles d'où l'action principale. De plus, si certaines œuvres ont rajouté des personnages (Tirésias . elles en ont supprimé aussi car les décisions d'Hémon et Ismène ne sont pas dévoilées dans les textes de Cocteau, Bauchau et Œdipe roi de Sophocle. [...]
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