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On le voit, le lyrisme revêt une palette large de définitions. La question est donc de savoir quelle est, ou quelles sont, les définitions que retient Alferi ; puis dans un second temps, si celle-ci s'applique au théâtre contemporain d'Alferi.
Distinguons pour cela plusieurs catégories de définitions :
La première serait artistico-musicale (d ; k ; l ; p ; n ; o) elle est issue de l'étymologie qui rattache cette notion à l'instrument-lyre, celui même profilé dans la mythologie par l'image d'Apollon ou encore d'Orphée. Elle concerne le milieu de l'opéra (et nous rapproche du théâtre - dont il existe un genre lyrique - par sa nature éminemment scénique).
La seconde, que l'on pourrait qualifier de littéraire, c'est celle-là même que tente de définir Alferi (b ; d ; e ; g ; h ; i ; j ; m). Elle est voisine d'une sous-définition que l'on pourrait qualifier de "l'expression du moi et des sentiments", les définitions a ; b ; c ; q ; r. Le lyrisme dans ce cas nous rappelle la naissance du Romantisme allemand et français de la fin du XIXème, ou pour la première fois, le poète ose parler de son âme (Victor hugo, Baudelaire) bien qu'il semble qu'un certain lyrisme ait pré-existé dès les débuts de la Renaissance en vertu du modèle antique, il n'aurait atteint son apogée qu'en cette fin de XIXème. De là, nous oserons poser que le symbolisme est un courant éminemment lyrique, en témoignent ses nombreux poètes et écrivains (Baudelaire, Mallarmé, Laforgue...) mais aussi ses théoriciens du théâtre ou de l'opéra (Wagner, Lugné-Poe, Maeterlinck) où la voix de l'acteur est maîtrisée le plus souvent avec une stylisation si particulière, une diction et un rythme si maîtrisé qu'on ne saurait l'éloigner du lyrisme, telle la définition f.
Mais revenons-en à l'auteur du texte que nous discutons, dont le texte, tout comme les définitions ci-dessus, est constitué de différents critères qui remettent en causes les points de définitions suivants : Littérature ? Expression du Moi personnel ? Expression d'une voix ? Oralité/chant ? Poésie ?
Pierre Alferi, né en 1963 à Paris, est un romancier, poète et essayiste français. Il est le fils du philosophe Jacques Derrida et de la psychanalyste Marguerite Aucouturier. Après une thèse sur Guillaume d'Ockham (philosophe britannique du moyen-âge tardif), Pierre Alferi s'est éloigné de la philosophie pour se consacrer surtout à la poésie. Il est le fondateur avec Suzanne Doppelt (écrivain française et photographe) de la revue Détail, et avec Olivier Cadiot de la Revue de littérature générale (...)
[...] De plus, le théâtre contemporain est un genre dont les codes sont bouleversés, les textes le plus souvent revêtent des formes dont la graphie s'apparente de plus en proche de la poésie. Ce que le théâtre apporte à la littérature contemporaine, c'est ce caractère de transmission et d'oralité qui se pratiquait avant que la Renaissance et l'imprimerie ne fige le texte. Reviendrons-nous alors aux traditions des salons littéraires très pratiqué du XVIIIème au XIXème siècle? Or, pourrions-nous dire que le jeu de l'acteur est une voix parmi d'autre? Sa formation, sa technique font de lui un interprète particulier. Il est contestable d'affirmer qu'il ne fait qu'émettre une voix. [...]
[...] The book consists of seven poems, each poem made up of seven lines and each line composed of seven syllables. Being not only a propitiatory number, a good omen and the number of daily life, the number seven also challenges the dominant prosody in French poetry and the use of even-numbered syllabic lines. This asymmetric meter produces surprises, cuts and overlapping, with each poem describing some aspect of modern Paris in seven short lines. Being interested in the minutiae of modern life, it comes as no surprise that the media occupy the center of attention in these poems cinema, TV, advertising as well as the artifacts of low and high culture. [...]
[...] Le lyrisme dans ce cas nous rappelle la naissance du Romantisme allemand et français de la fin du XIXème, ou pour la première fois, le poète ose parler de son âme (Victor hugo, Baudelaire) bien qu'il semble qu'un certain lyrisme ait pré-existé dès les débuts de la Renaissance en vertu du modèle antique, il n'aurait atteint son apogée qu'en cette fin de XIXème. De là, nous oserons poser que le symbolisme est un courant éminemment lyrique, en témoignent ses nombreux poètes et écrivains (Baudelaire, Mallarmé, Laforgue . ) mais aussi ses théoriciens du théâtre ou de l'opéra (Wagner, Lugné-Poe, Maeterlinck) où la voix de l'acteur est maîtrisée le plus souvent avec une stylisation si particulière, une diction et un rythme si maîtrisé qu'on ne saurait l'éloigner du lyrisme, telle la définition f. [...]
[...] Pierre Alféri and his fellow poets, rather than deferring to a polemical style, are vibrantly creating new, humorous, startling, stirring lyric energies, which a reader can easily feel in Alféri's nightingale poems, for example (in the collection La Voie de l'air, 2004), as well as in the "grunge ideas" active in his 1994 collection Kub Or (translated by Cole Swensen as Oxo). Throughout his career Alféri has been an active translator of John Donne and of the American objectivist poets George Oppen and Louis Zukofsky. He earns his living as a teacher in art schools in Lyon and Paris (L'Ecole des Beaux-Arts de Lyon, L'Ecole des Arts Décoratifs de Paris, and L'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris).[8] fr.wikipedia.org/wiki/Lyrisme fr.wiktionary.org/wiki/lyrisme fr.wiktionary.org/wiki/lyrique elisabeth.kennel.perso.neuf.fr/lexique_des_termes_litteraires_n.h [5]ÔÙàFtßHišS[Ø÷ ?ŽÜÝ()‰"Š"Ë%üõêõâõØõÐÈÐÀÐü¸ü¸ü¸ü´üЫЫÐ?Ð?Ðü˜Ð? ? ?Ð?Ð?Ð?ü?ühçJihL\6?CJ]?aJ hL\CJaJ hL\6?jhL\0JU aJhL\>* CJaJhw ¯jhL\U hfÕp://www.google.fr/url?url=http://quizlet.com/1566002/glossaire-de-la- poesie-flash- cards/&rct=j&sa=X&tbs=dfn%3A1&ei=NPfFTf3rLYmq8QOF8cH2Bw&ved=0CDQQngkwAA&q=Ly risme&usg=AFQjCNGuQdHZcP5hBItf4odSO-kj16r-tQ&cad=rja" quizlet.com/1566002/glossaire-de-la-poesie-flash-cards/ sources P.O.L. [...]
[...] L'écriture lyrique et sa restitution passe par un long processus et pose de nombreuses énigmes. Alferi avec son concept d'"imitation de la voix" nous embarque sur les ondes sinueuses de la mimesis. On constaterait donc une chaîne logique suivant: art brut˃poète˃littérature˃théâtre (et pourquoi pas) ˃public Et comme la chaîne alimentaire, si l'un de ces processus venait à manquer, c'est tout le lyrisme contenu par essence dans l'art brut (au sens de l'inspiration ou encore de la technique comme une substance potentielle) qui serait perdu (au sens d'existant mais non conscient, or ce que nous ne pouvons pas nommer existe-t-il pour notre conscience?). [...]
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