Jean Marc Roberts : " Un bon livre n'apporte aucune réponse. Il ne fait qu'ajouter de nouvelles questions. Les mauvais livres sont justement ceux qui ont une intention et qui veulent transmettre des idées "

Résumé du document

Cependant, un livre qui apporte des réponses peut également poser de questions. D'où la nuance à faire en ce qui concerne les propos de Roberts. C'est ce que nous allons démontrer en étudiant en premier lieu le point de vue de Roberts puis la nuance à faire en ce qui concerne ces propos (...)

Extraits

[...] Candide est la naïveté à l'état pur, il en est même l'allégorie. Pour autant, ce personnage fait de ce livre un bon livre car ce dernier cherche bien à nous faire passer une idée qui est qu'il faut avoir une idée critique. A la fin, Candide arrive donc à penser par lui même. Par conséquent, nous pouvons affirmer que Candide est un bon livre contrairement à ce qu'en disait Roberts. Tachons donc de démonter à présent l'argument de Roberts concernant les actions stéréotypées, signes d'un mauvais livre. [...]

[...] Il s'agira donc selon Roberts d'un bon livre car un bon livre est un livre qui n'apporte aucune réponse et qui ne fait qu'en ajouter de nouvelles. Roberts a une idée bien conçue selon laquelle un mauvais livre est un livre dont l'action et les personnages sont stéréotypés et qui soutient une thèse et un bon le contraire. Ne faudrait-il point nuancer ces propos. Nous allons donc dans cette partie démontrer que la définition de Roberts à propos des mauvais livres est une définition erronée. [...]

[...] Ceci est un bon livre dans le sens où ce dernier n'apporte aucune réponse et ne fait qu'en ajouter de nouvelles. Nous nous apercevons que Roberts définit un bon ou un mauvais livre au travers de son action ; une action stéréotypée définit un mauvais livre et une action réaliste un bon livre. Il le fait aussi au travers de la démonstration d'une œuvre La démonstration dans un livre est aussi un caractère de sélection d'un bon ou d'un mauvais livre selon Roberts. [...]

[...] Nous avons donc ici un conflit entre ce que pense Roberts et ce qu'est la doxa. Après avoir démonté les deux arguments de Roberts en ce qui concerne les mauvais livres, nous allons maintenant tacher de prouver qu'un livre qui a pour but de transmettre une thèse n'est autre qu'un bon livre. La démonstration d'une thèse est donc en effet un critère selon Roberts pour définir ce qu'est ou non un bon ou un mauvais livre. Nous allons donc tacher de vérifier cela en nuançant les propos de Roberts en ce qui concerne ce point. [...]

[...] Germinal serait donc selon Roberts un mauvais livre ayant comme ambition de transmettre des idées et une intention. En revanche, si l'on analyse le personnage éponyme du Petit Prince, nous constatons donc que le protagoniste n'est en aucun cas stéréotypé et est un être très complexe comme l'est la nature humaine. Ce personnage est donc réaliste et par conséquent, l'œuvre du Petit Prince est un bon livre selon Roberts. Nous voyons que Roberts caractérise un livre de bon ou mauvais en fonction du caractère de ses personnages mais il le fait aussi en fonction de l'intrigue de ce dernier. [...]