Dissertation de Littérature (niveau lycée) autour de la citation de Jean-Marc Roberts : « Un bon livre n'apporte aucune réponse. Il ne fait qu'ajouter de nouvelles questions. Les mauvais livres sont justement ceux qui ont une intention et qui veulent transmettre des idées. ».
[...] Nous avons donc ici un conflit entre ce que pense Roberts et ce qu'est la doxa. Après avoir démonter les deux arguments de Roberts en ce qui concerne les mauvais livres, nous allons maintenant tacher de prouver qu'un livre qui a pour but de transmettre une thèse n'est autre qu'un bon livre. La démonstration d'une thèse est donc en effet un critère selon Roberts pour définir ce qu'est ou non un bon ou un mauvais livre. Nous allons donc tacher de vérifier cela en nuançant les propos de Roberts en ce qui concerne ce point. [...]
[...] Nous savons donc ici la preuve qu'un bon livre est un livre qui essaie d'apporter des réponses et qui n'ajoute pas de questions ou s'il le fait, c'est dans le but de réfléchir sur d'autres causes qui tiennent à cœur à l'auteur. Nous pouvons donc conclure que la pensée de Roberts était en effet à nuancer dans le sens où sa définition concernant les bons livres était à modifier ainsi que celle des mauvais. Selon la doxa, les bons livres sont ceux qui ont une intention et qui vceulent transmettre des idées et les mauvais livres sont ceux qui n'apporte aucune réponses et qui, au pire, ne font qu'ajouter de nouvelles questions. [...]
[...] Selon Roberts, un mauvais livre peut se différencier d'un bon au travers de ses personnages. En effet, selon ce dernier, un mauvais livre a une intention et veut transmettre des idées. C'est pourquoi selon lui, un mauvais livre met en scène des protagonistes qui sont stéréotypés au contraire des bons livres qui ne sont en aucun cas stéréotypés mais réalistes au niveau des personnages mis en scène. En effet, dans Germinal, le personnage de Lantier est un stéréotype. Il est le stéréotype même de la révolte. [...]
[...] Les mauvais livres sont justement ceux qui ont une intention et qui veulent transmettre des idées. Tout le monde vous le dira, un bon livre est une œuvre qui apporte des idées et répond aux questions. Tout comme Voltaire dans Candide, Pangloss est l'incarnation vivante de l'optimisme, son allégorie. Il cherche donc à transmettre des idées ainsi qu'à répondre à des questions. Or, selon Jean Marc Roberts, un livre nous renvoie à un autre, ne nous enferme pas et élargit notre pensée, c'est ce qu'il affirme lorsqu'il dit qu' Un bon livre n'apporte aucune réponse. [...]
[...] Candide est la naïveté à l'état pur, il en est même l'allégorie. Pour autant, ce personnage fait de ce livre un bon livre car ce dernier cherche bien à nous faire passer une idée qui est qu'il faut avoir une idée critique. A la fin, Candide arrive donc à penser par lui même. Par conséquent, nous pouvons affirmer que Candide est un bon livre contrairement à ce qu'en disait Roberts. Tachons donc de démonter à présent l'argument de Roberts concernant les actions stéréotypées, signes d'un mauvais livre. [...]
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