La culture autochtone est caractérisée par une tradition transmisse oralement. C'est ce qui la distingue de la tradition européenne. D'un point de vue européen, c'est également ce qui rend difficile la classification de leurs récits, car les ethnologues autochtones classifient leurs récits en fonction de la notion du temps au lieu du genre auquel le récit appartient.
[...] L'objectif des récits autochtones est de transmettre une partie de leur histoire, de leur culture et origine. Plusieurs moyens permettent de véhiculer les messages tout en divertissant leur auditoire, entres autres; l'humour, la magie et des aventures incroyables. Bibliographie Les notes de cours pour Folk Étam 2276: Légendes et traditions orales amérindienne, Université Laurentienne Les notes de cours pour Folk Étam 2276: Légendes et traditions orales amérindienne, Université Laurentienne, Chapitre pages 4-6. DUMONT, James, Journey to Daylight-Land Laurentienne University Review, Vol. [...]
[...] De plus, ils racontent également des légendes et croyances d'êtres surnaturels, tels que les sorciers, les nains, les ukis, les Strendu, les May-may-qua-sih-wok et les Windigos. Les récits du genre tipâcimôwin dans le discours traditionnel englobe les récits historiques et ceux de la vie réelle. Tandis que ceux du discours populaire renferme les récits portant sur les descriptions technologiques et sur l'oratoire. Ce type de récit traite d'événements qui ont eu lieu. Ce genre de récit devient légendaire et sacré avec le temps. [...]
[...] La troisième partie traite de la seconde catégorie, les tipâcimôwin, tout en examinant leurs caractéristiques et leurs fonctions principales La classification des récits autochtones et des récits européens Dans la tradition européenne, il existe une classification pour répertorier les récits traditionnels oraux; on y trouve le mythe, la légende et le conte. En ce qui concerne le récit mythique, celui-ci est de nature sacré et tente d'expliquer la vie, l'existence du monde. En d'autres mots, un mythe ne se rattache pas à un temps et un lieu. Par contre, les récits légendaires se déroulent à un temps et un lieu connu. Les informations y sont vérifiables. [...]
[...] Il existe de nombreux récits cycliques. Prenons par exemple les personnages de Fripon le Divin ou le Héros qui sont présents dans de nombreux récits. Les récits des aventures du Fripon et du Héros sont sacrés, mais c'est l'ensemble des séries d'aventure de ces personnages qui font parti d'un cycle. À travers l'humour, certains messages sont véhiculés, tels que les changements et les transformations. Ils ne sont pas des exemples à suivre, c'est à travers leurs aventures qu'on voit que la création n'est pas parfaite.[8] Ces personnages utilisent parfois la magie et tirent des leçons par leurs aventures. [...]
[...] Les contes pour leurs parts sont fictifs. Ils existent pour amuser et divertir leur auditoire. Ils se passent dans un lieu précis et dans un temps inventé par le conteur[1]. Ces distinctions ne s'appliquent pas aussi clairement aux récits traditionnels des Autochtones car pour eux ces textes se sont toujours transmis oralement et ils dépendent du contexte. Malgré une méthode de classification différente, la notion du temps est présente lorsqu'on parle des récits autochtones. On distingue le temps réel et le temps mythologique Le temps réel et le temps mythologique D'après l'article de James Dumont, Journey to Daylight-Land la notion de temps réel et de temps mythologique se passent en même temps et s'influencent constamment, malgré ce que laisse croire les apparences. [...]
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