Le romantisme avait fait de l'écrivain un être marginal, exclu et rejeté par la société dans les valeurs lui étaient radicalement étrangères. A la fin du XIXe siècle, des auteurs comme Zola ou Rimbaud, défendent une autre vision de la littérature, définie comme engagée et toujours de son temps. Ainsi, peut-on, à la suite de Rimbaud, affirmer que la littérature a le pouvoir de « changer la vie » ?
[...] Ainsi, Molière fut censuré pour Les Femmes savantes. Parfois, la censure peut est synonyme de mort. La vie des auteurs est parfois menacée. Rousseau a par exemple été embastillé. B Une compréhension parfois difficile Tout d'abords, la subtilité du discours peut être manquée à cause des tons et registres difficiles. Par exemple, l'ironie de Candide de Voltaire n'est pas évidente pour tous. De plus, le langage littéraire est souvent soutenu. En particulier, chez Boileau dans l'Art poétique. Enfin, la syntaxe peut devenir difficile lorsque l'ordre des mots doit être changé au nom de la beauté du texte ou du respect de formes préétablies. [...]
[...] Par exemple, le discours de Briand contre la peine de mort. C De nombreux outils au service de la persuasion La variété des formes argumentatives (apologue, essai, dialogue ) sont autant de possibles qui permettent accueillir au mieux, explicitement ou implicitement, le message que l'écrivain veut faire entendre. Exemple. : Voltaire, Candide ; Tahar Ben Jelloun, essai De même, la variété des genres littéraires peut se mettre au service des idées. Ex. : Carrière, La Controverse de Valladoid. II Mais des obstacles nombreux nuisent à son efficacité et à son pouvoir d'action. [...]
[...] La littérature a-t-elle le pouvoir de changer la vie comme l'affirme Rimbaud ? Introduction Le romantisme avait fait de l'écrivain un être marginal, exclu et rejeté par la société dans les valeurs lui étaient radicalement étrangères. A la fin du XIXe siècle, des auteurs comme Zola ou Rimbaud, défendent une autre vision de la littérature, définie comme engagée et toujours de son temps. Ainsi, peut-on, à la suite de Rimbaud, affirmer que la littérature a le pouvoir de changer la vie ? [...]
[...] Conclusion : Souvent les littérateurs refusent de définir leur art comme purement décoratif. Conscients de la mission sociale et réformatrice qu'ils ont à accomplir, ils prennent leurs plumes pour crier leur révolte et proposer de meilleurs modèles sociaux. Ainsi, ils aspirent à changer le monde et à le faire progresser. Cependant, le chemin du cri peut être semé d'embûches : censure, diffusion restreinte, incompréhension, sont autant d'écueils qui peuvent limiter voir tuer le pouvoir des mots. Cependant, à l'image de Sartre qui préconise à la fin des Mots de prendre sa plume pour une épée l'écrivain est celui qui ne renonce jamais : réformer les mœurs reste son sacerdoce. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture