Dans la préface de son Portrait d'un honnête homme, Goussault s'interroge en effet, sur la différence qui s'établit entre la littérature et la peinture, en articulant l'idée que le fond est à la littérature ce que la forme est à la peinture.
Dans cette perspective, ne doit-on pas alors juger que le portrait littéraire dévoile ce que le portrait pictural contribue à voiler ? (...)
[...] Michael, Formes de l'intention, Jacqueline Chambon p 137 Bernard Roukhomovsky, L'Esthétique de La Bruyère, Paris, Sedes La Bruyère, Les Caractères. Livre de Poche Librairie générale française, p325 La Bruyère, Les Caractères. Livre de Poche Librairie générale française, p464 La Bruyère, Les Caractères. Livre de Poche Librairie générale française, p404 La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions diverses, Gallimard 1976, p167 La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions diverses, Gallimard 1976, p139 Platon. Le sophiste, 234d, p53 La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions diverses, Gallimard 1976, p65 Bergez, Daniel. [...]
[...] Livre de Poche Librairie générale française, p138 La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions diverses, Gallimard 1976, p223 La Bruyère, Les Caractères. Livre de Poche Librairie générale française, Préface (p609) La Bruyère, Les Caractères. Livre de Poche Librairie générale française p118 La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions diverses, Gallimard 1976, p223 La Bruyère, Les Caractères. Livre de Poche Librairie générale française, p479 La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions diverses, Gallimard 1976, p224 La Bruyère, Les Caractères. Livre de Poche Librairie générale française, p237 La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions diverses, Gallimard 1976, p130 La Bruyère, Les Caractères. [...]
[...] Les Caractères, Livre de Poche Librairie générale française, p115 Préface Saint-Simon. Mémoires, Flammarion, Paris p 65 Pascal. Pensées, Br ; Laf La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions diverses, Gallimard 1976, p87 La Bruyère, Les Caractères. Livre de Poche Librairie générale française, p320 La Bruyère, Les Caractères. Livre de Poche Librairie générale française, p512 La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions diverses, Gallimard 1976, p166 Lichtenstein. Jacqueline, La couleur éloquente, Champs Flammarion p51 Platon, Gorgias, 465b, trad. [...]
[...] Il sera utile de s'intéresser ensuite à la peinture en tant que miroir déformant. Toutefois, il se pourrait que l'objectivité revendiquée par les moralistes ne soit pas dénuée d'influence, et c'est la question qu'il importera de se poser dans un dernier temps. Certes, le portrait littéraire peut à bien des égards se définir comme un miroir de vérité ; en particulier auprès des moralistes du Grand Siècle, qui affectionnent véritablement cette pratique. Depuis sa mise en place, l'esthétique du portrait connaît un réel succès auprès de ces écrivains, censeurs des mœurs de leur époque, pour lesquels le portrait apparaît avant tout comme un objet de connaissance privilégié, d'analyse de l'être humain, des replis de son cœur, ses humeurs, et ses passions. [...]
[...] Dans cette perspective, comme le disait Diderot à propos du peintre Chardin, le tableau devient peinture morale et c'est la nature même que le peintre y représente. Touché précocement en son siècle, par cette volonté de se peindre à nu, Montaigne se revendiquera dans ses Essais d'offrir à la postérité un portrait de lui plus vrai que nature. Il définira ainsi sa démarche dans son avis Au lecteur comme guidée par le souci du vrai, et la volonté d'établir la vérité auprès de ses proches, c'est ici un livre de bonne foi, lecteur. [...]
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