Même si l'étymologie du mot « symbole » remonte à la haute antiquité, il s'est chargé d'une multitude de sens à travers l'histoire, de la mythologie au XIXe siècle.
Symbolisme (1869-1896) : Mouvement littéraire (essentiellement poétique) et artistique représenté principalement par Verlaine, Rimbaud et Mallarmé, qui en réaction contre le naturalisme et le Parnasse s'efforce de fonder l'art sur une vision symbolique et spirituelle du monde, traduite par des moyens d'expression nouveaux.
Le symbolisme est né de la réaction d'artistes contre un monde trop matérialiste, issu des mutations de la Révolution industrielle. Le symbolisme se veut apolitique et en opposition aux autres courants (naturalisme, impressionnisme), plus pessimiste quant à la vie, il valorise le rêve et l'imaginaire et est attiré par l'étrange, le mystérieux, parfois même l'ésotérisme.
Ce courant peut être qualifié d' « art de l'âme », son but étant d'exprimer les sentiments et émotions diverses de l'être humain plutôt que de représenter la réalité. Il est d'ailleurs contre la vraisemblance.
Ce genre se caractérise par des formes et des procédés qui lui sont propres :
- Symboles
- Vers libre
- Poème en prose
- Vers impair et recherche de la musicalité
Les thèmes les plus fréquemment traités sont la mythologie, les légendes médiévales, ou encore les textes bibliques. Parmi les peintres du symbolisme, nous pouvons citer Blake, Friedrich, Redon, Moreau et Rops (...)
[...] Dans sa carrière d'illustrateur, il fit de nombreuses illustrations pour Charles Baudelaire, Théophile Gautier, Alfred de Musset ainsi que Jules Barbey d'Aurevilly et Mallarmé. D'ailleurs, Théophile Gautier disait qu'il n'y avait que F. Rops pour illustrer les Diaboliques de Barbey d'Aurevilly, car Le bonheur dans la crime est l'illustration d'un texte éponyme de cette auteur. Cependant, Rops resta longtemps dans l'ombre à cause de l'érotisme se dégageant de ses oeuvres. Il exécuta également une série de gravures comme La Peine de Mort, La Buveuse d'absinthe, Pornokratès ou Mors syphilitica. [...]
[...] La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Tout cela descendait, montait comme une vague, Ou s'élançait en pétillant ; On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague Vivait en se multipliant. Et ce monde rendait une étrange musique, Comme l'eau courante et le vent, Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Agite et tourne dans son vent. [...]
[...] Il mourut le 23 Août 1898 dans l'Essonne. Interprétation : En bas de l'image, nous pouvons voir une femme à l'aspect cadavérique, s'agrippant à une colonne. Elle porte une robe blanche, ses cheveux sont lâchés, blancs eux aussi. Son visage et ses bras principalement lui donnent ce caractère si macabre : les orbites de ses yeux sont creusés, elle n'a pas de nez et les os de ses bras sont apparents. Enroulé autour de la colonne, on peut voir un serpent, mort lui aussi. [...]
[...] Pour autant, la robe blanche de la femme semble lui donner une importance dans ce tableau. La colonne, sur laquelle sont placés les amoureux, semble les protéger de cette femme, et par association, de la mort. Ceci nous disant que l'amour est plus fort que la mort puisque les amants ne semblent pas la craindre. Cette oeuvre pourrait représenter le péché, incarné par les cadavres de la femme et du serpent, vaincu par l'amour naissant de la mort, le serpent incarnant le lien entre les deux, ses anneaux enlaçant le couple. [...]
[...] Une idée commune à ces deux oeuvres serait donc que de la mort naîtrait la vie. Conclusion Premièrement, les recherches préliminaires sur le symbolisme furent compliquées car le CDI du lycée ne possède pas d'informations suffisantes sur ce sujet. Nous avons donc dû nous référer à la Médiathèque, qui met à notre disposition un large choix de recueils de peintures, ainsi qu'à Internet. Ainsi, nous pouvons bien voir que les arts sont tous connectés et que les ponts entre l'art pictural et la littérature sont fréquents. [...]
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