Littérature libertine, émancipation des femmes, XVIIIe siècle, place de la femme, hommes dévalorisants, dévalorisation
La société du XVIIIe siècle est une société d'ordres (d'ancien régime) qui commence au XVIe siècle et qui se termine au XVIIIe siècle. Elle est divisée en trois ordres. La noblesse, où les membres des familles peuvent exercer des fonctions d'autorité militaires, civiles, religieuses. Elle est liée à l'origine aux métiers d'armes. Il y a ensuite le clergé, mot provenant du latin qui signifie « homme d'Église ». Pour finir, nous trouvons le tiers État qui représente plus de la moitié de la population. Cette séparation repose sur une idéologie et une tradition.
Dans cette société se trouvent les philosophes des lumières qui marquent essentiellement ce siècle et appartiennent à la noblesse. On dit même que le XVIIIe leur appartient. Ils marquent également la littérature de l'époque grâce à leur savoir et leur esprit critique. Durant cette période des questions de la vie quotidienne viennent à se poser, comme le mariage (arrangé), sur lesquelles les philosophes osent faire débat alors que ces sujets étaient tabous. Nous retrouvons ces interrogations dans la littérature. Le mouvement libertin se développe en Europe à partir du XVIe siècle. Il se présente comme un mouvement de contestation des principes de l'Église (tout ce qui n'est pas scientifique) pour devenir au XVIIIe siècle un mouvement littéraire et culturel.
[...] Nous avons un autre exemple de femmes manipulées. Nous pouvons même parler de victimes assujetties comme Chez Sade. Justine est, en effet utilisée comme un objet de plaisir. L'auteur en oublie même le côté humain de la personne. En conclusion, le plus souvent, dans les romans libertins ,les femmes sont manipulatrices quelquefois manipulées ou pire encore, considérées comme des objets. Toutefois c'est le côté manipulatrice que nous avons tendance à retenir et si elles le sont c'est pour l'argent ou le pouvoir ou pour leur ascension sociale. [...]
[...] Elle rédige en 1791 la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne inspirée de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Ce texte attendra le XIX° siècle pour être publié. Olympe de Gouges sera guillotiné à cause de ses prises de positions pendant la Terreur. Elle ne se battait pas pour le droit à l'éducation des femmes mais plus particulièrement pour le droit de vote des femmes et le droit à la propriété privé. Celle-ci aussi choque son auditoire en employant des tournures telles que «Homme, es-tu capable d'être juste ? [...]
[...] Il dit : Ainsi toute l'éducation des femmes doit être relative aux hommes. Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d'eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce : voilà les devoirs des femmes dans tous les temps, et ce qu'on doit leur apprendre dès leurs enfances. (Citation tirée du livre V d'Emile où de l'éducation, publié en 1762). Les philosophes qui étaient prêts à tout pour défendre les femmes ont écrits des discours éloquents dans le but de montrer l'injustice qui régnait. [...]
[...] Les auteurs utilisent l'intelligence des femmes pour les rabaisser en tournant le problème à leur avantage. Ils font croire à la société que si elles acquièrent trop d'intelligence elles vont s'en servir contre eux en tournant cette intelligence en perfidie pour les manipuler alors que ce n'est pas le cas. Ils leur donnent une image péjorative, exagérée, en montrant que les femmes sont prêtes à tout pour arriver à leurs fins, même à manipuler d'autres femmes jeunes et naïves pour se venger des hommes, leurs ennemis premiers. [...]
[...] L'avis des philosophes des lumières sur l'émancipation des femmes était partagé même si la majorité d'entre eux y étaient favorables. Ils ont réussi à montrer que les femmes ont des valeurs et qu'elles ne devaient en aucun cas être soumises aux hommes. Nous en avons l'exemple avec le marquis de Condorcet qui dit : Je crois que la loi ne devrait exclure les femmes d'aucune places. Songez qu'il s'agit de la moitié du genre humain. Il réagit comme cela car il a été élevé par une mère aimante donc il voit les femmes comme des personnes formidables qui ne devraient pas être privées de tous leurs droits. [...]
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