Littérature, connaissance, émancipation, liberté, condition sociale, esprit critique, apprentissage, intelligence, ignorance, désinformation, réussite, autonomie, discernement, réflexion, philosophie
La littérature a de tout temps été associée à la connaissance, à l'émancipation. Mais nous allons nous demander ici, si vraiment la littérature nous apprend à réfléchir par nous-mêmes, à penser par nous-mêmes. Est-ce parce qu'on lit que l'on a un esprit critique ou au contraire la littérature pourrait-elle empêcher le développement de l'autonomie nécessaire pour penser par nous-mêmes ? En bref, la littérature encourage-t-elle la réflexion personnelle ?
[...] La littérature encourage-t-elle la réflexion personnelle ? Introduction La littérature a de tout temps été associée à la connaissance, à l'émancipation. Mais nous allons nous demander ici, si vraiment la littérature nous apprend à réfléchir par nous-mêmes, à penser par nous-mêmes. Est-ce parce qu'on lit que l'on a un esprit critique ou au contraire la littérature pourrait-elle empêcher le développement de l'autonomie nécessaire pour penser par nous-mêmes ? En bref, la littérature encourage-t-elle la réflexion personnelle ? La littérature comme outil de la liberté Pour de nombreux auteurs, les livres, le fait d'apprendre à lire, et donc la littérature, sont symbole de liberté. [...]
[...] La littérature n'est donc qu'une illusion. La littérature invite à penser par soi-même, mais le lecteur est responsable de sa réflexion Dans Qu'est-ce que les Lumières ? Emmanuel Kant avance que la littérature est un support dont on doit se détacher pour penser par soi-même : « si j'ai un livre qui me tient lieu d'entendement, je n'ai vraiment pas besoin de me donner de peine moi-même » ou encore « Je n'ai pas besoin de penser pourvu que je puisse essayer ; d'autres se chargeront bien de ce travail ennuyeux ». [...]
[...] On se rend compte ici que la littérature est vue comme un outil pour une vie meilleure. Elle permet de véhiculer des idées et des informations, de s'armer contre la désinformation et en luttant contre l'ignorance, de nous rendre plus vigilants aux potentielles sources d'oppression. On peut également se rendre compte, avec l'existence de la censure, particulièrement répandue dans les régimes totalitaires, que la littérature est redoutée par les tyrans, puisqu'elle permet l'émancipation : elle est donc un outil de la liberté. [...]
[...] Ce que nous lisons, nous ne devons pas l'intégrer comme tel, mais le soumettre à notre réflexion et par ce processus, nous l'approprier. Ou le rejeter. Sinon, on laisserait quelqu'un d'autre penser à notre place. Je crois qu'ainsi on peut dire que la littérature ne peut pas nous apprendre à penser par nous-mêmes, elle est un outil, mais, au final, c'est à nous seuls de faire cet apprentissage, même si la littérature peut parfois nous faire gagner du temps en nous montrant les erreurs d'autres personnes. [...]
[...] Par la connaissance qu'elle apporte, la littérature est donc un outil de la liberté. Pourtant, la littérature est parfois également perçue comme un danger et peut mener à des dérivés aux conséquences négatives. La littérature est une illusion On pourrait par exemple penser à de nombreux textes religieux qui, parfois, mènent les hommes à s'enfermer dans un dogme et coupent leur sens critique. Alors, aveuglés par leur foi, ils se réfèrent uniquement à leur texte et ne font plus preuve de discernement, de recul. [...]
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