Dissertation de Littérature répondant à une citation de Voltaire : « Tous les genres sont bons sauf le genre ennuyeux ». Il ajoute : « Il faut être très court et un peu salé, sans quoi les ministres, madame de Pompadour, les commis et les femmes de chambre font des papillotes du livre. ». Cette dissertation a pour problématique : "Pensez- vous que la littérature d'idées doive se conformer à ces exigences pour vulgariser ses thèses ?".
[...] Cependant, bien qu'elle ne doive pas basculer dans le divertissement, cela comporte tout de même des avantages non négligeables pour la littérature d'idées. Par la littérature d'idées divertissante, l'auteur peut transmettre des convictions et des pensées sur des sujets sérieux tout en restant, tout d'abord simple et agréable, ensuite en touchant le lecteur et enfin l'une des choses les plus importantes pour lui est qu'il évite la censure par la personnification des personnages et plus souvent des animaux. Bien que la littérature d'idées aussi bien pure que divertissante permette de vulgariser efficacement des thèses, il est donc préférable de choisir la littérature d'idées divertissante. [...]
[...] Pour une meilleure vulgarisation, la littérature d'idées se doit de ne pas basculer dans le divertissement. Tout d'abord, parce qu'avant tout, la recherche d'une vérité est l'essence même de la littérature d'idées. Celle- ci fait principalement appel à la raison et est un œuvre de réflexion. Elle tente de peindre la réalité même. Dans le corpus proposé, le texte Torture tiré du dictionnaire philosophique de Voltaire peut servir d'exemple. Dans cet extrait, la thèse que vulgarise Voltaire est celle de l'intolérance de la religion et de la justice ainsi que de la barbarie des juges qui soumettent un jeune chevalier à la torture seulement pour avoir fait preuve d'impiété, c'est-à-dire qu'il n'avait pas de religion ou l'avait offensée. [...]
[...] Pythagore avança quelques pas; il trouve une huître qui bâillait sur un petit rocher; il n'avait point encore embrassé cette admirable loi par laquelle il est défendu de manger les animaux nos semblables. Il allait avaler l'huître, lorsqu'elle prononça ces mots attendrissants: Ô nature! Que l'herbe, qui est comme moi ton ouvrage, est heureuse! Quand on l'a coupée, elle renaît, elle est immortelle; et nous, pauvres huîtres, en vain sommes-nous défendues par une double cuirasse; des scélérats nous mangent par douzaines à leur déjeuner, et c'en est fait pour jamais. Quelle épouvantable destinée que celle d'une huître, et que les hommes sont barbares! [...]
[...] Il pense que c'est souvent en étant bref et un peu cru que les hommes de lettres nous aident le mieux à rejoindre leur cause. Nous pouvons alors nous demander : La vulgarisation passe-t-elle obligatoirement par le divertissement ? Dans un premier temps nous verrons que pour assurer cette diffusion, la littérature d'idées se doit de ne pas basculer dans le divertissement et dans un second temps, qu'il est tout de même souhaitable de concilier littérature d'idées et divertissement pour permettre une meilleure vulgarisation car cela comporte des avantages non négligeables. [...]
[...] SUJET : Tous les genres sont bons sauf le genre ennuyeux affirme Voltaire. Il ajoute : Il faut être très court et un peu salé, sans quoi les ministres, madame de Pompadour, les commis et les femmes de chambre font des papillotes du livre. Pensez- vous que la littérature d'idées doive se conformer à ces exigences pour vulgariser ses thèses ? CORPUS : TEXTE 1 : Voltaire, Aventure indienne, traduite par l'Ignorant Pythagore dans son séjour aux Indes, apprit, comme tout le monde sait, à l'école des gymnosophistes, le langage des bêtes et celui des plantes. [...]
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