Littérature et arts, arme contre la guerre, Voltaire, fonction didactique, fonction esthétique, efficacité de la forme littéraire, utilisation parodique, censure littéraire, fonctions de la littérature
Dans chaque siècle ou presque, la littérature a joué un rôle important dans la diffusion des idées et des dénonciations dans la société humaine. Beaucoup d'oeuvres ont été écrites au service des hommes dans des luttes politiques ou sociales, participant ainsi aux affaires marquantes de leur temps. Mais nous pouvons nous poser la question : "la littérature et les arts peuvent-ils être une arme contre la guerre et contre d'autres maux ?". Ici, le sujet nous pousse à réfléchir sur la capacité des oeuvres à nous défendre ou bien même à attaquer (au même titre qu'une arme), contre la guerre ou bien même contre d'autres maux.
Tout d'abord, la dénonciation se fait souvent de manière très subtile et l'utilisation de l'ironie est un excellent moyen de faire passer un message sans brusquer le lecteur. L'ironie consiste à dire le contraire de ce que l'on pense. En d'autres termes, il s'agit de faire semblant d'adhérer à une proposition fausse pour souligner le décalage entre cette proposition et la réalité. Comment aborder l'ironie sans parler de Voltaire dans son extrait de "Candide" (chapitre 3) ? D'ailleurs, nous avons pu voir que l'auteur dénonçait une guerre cruelle en disant le contraire de ce qu'il pensait sur celle-ci et cela dès le début avec l'énumération "si beau, s'il est, si brillant, si bien ordonné", l.1.
[...] La littérature et les arts peuvent-ils être une arme contre la guerre et contre d'autres maux ? Dans chaque siècle ou presque, la littérature a joué un rôle important dans la diffusion des idées et des dénonciations dans la société humaine. Beaucoup d'œuvres ont été écrites au service des hommes dans des luttes politiques ou sociales, participant ainsi aux affaires marquantes de leur temps. Mais nous pouvons nous poser la question : littérature et les arts peuvent-ils être une arme contre la guerre et contre d'autres Ici, le sujet nous pousse à réfléchir sur la capacité des œuvres à nous défendre ou bien même à attaquer (au même titre qu'une arme), contre la guerre ou bien même contre d'autres maux. [...]
[...] La censure est la limitation arbitraire de la liberté d'expression de chacun et aucun écrivain ne peut y faire face. Cela, Jean-Paul Sartre l'avait bien compris et avait affirmé « longtemps j'ai pris ma plume pour une épée, à présent je connais notre impuissance ». Dans un royaume où la publication d'un ouvrage était soumise à de nombreuses inspections, il était très difficile de pouvoir propager ses idées et notamment ses désaccords. Par exemple, Candide de Voltaire a été publié à Genève pour contourner la censure. [...]
[...] Les fonctions de la littérature et des arts ne se limitent donc pas à la dénonciation, elles peuvent divertir, enseigner et être conçues dans un but purement esthétique. Comme nous l'avons vu, les écrivains, souvent persuadés qu'ils avaient un rôle de guide pour les populations, se sont servis de toutes les ressources de leur art afin d'exposer leurs idées et notamment leurs désaccords. L'ironie, la parodie et la poésie faisaient ainsi partie des moyens qu'ils utilisaient afin de dénoncer le plus subtilement possible. [...]
[...] D'ailleurs, les sentiments forts encouragent un devoir de mémoire, pour que cela ne se reproduise plus jamais. Aussi, nous pouvons parler du dormeur du val de Rimbaud qui frappe par sa composition presque picturale : les images qui y sont présentes sont saisissantes et le cadre est longuement décrit. Ainsi, c'est le portrait d'un soldat qui a laissé sa vie au combat qui nous est relaté. La dénonciation de la guerre est ici très forte, car elle est d'abord indirecte, on constate le refus du poète de dire les choses comme elles sont. [...]
[...] La dénonciation en littérature et dans l'art peut donc se faire par différents moyens, à travers l'ironie, la parodie ou encore la poésie, ce qui en fait donc une arme redoutable contre la guerre et les autres maux. II. Néanmoins, ceux-ci comportent des limites A. Mauvaise interprétation du lecteur qui empêche la dénonciation Cependant, la littérature comporte quelques limites quant à son efficacité à dénoncer. En effet, les œuvres peuvent parfois être mal comprises ou simplement mal interprétées par le lecteur, ce qui fait échouer la transmission du message engagé de l'auteur. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture