Au début du XIXème siècle, deux mouvements se partagent et influencent les écrits majeurs de cette époque : le mouvement gothique et le romantique.
Mais, les écrivains n'étant pas obligés de se rallier à un courant de pensée, nombre d'oeuvres et d'auteurs relatent simplement l'idéologie globale de leur période.
Tel est le cas de Jane Austen, écrivain sous le romantisme mais considérée comme pré-victorienne. Lorsqu'elle écrivit Northanger Abbey, elle, emprunta la forme du pastiche pour démontrer l'emprise que pouvaient avoir les romans gothiques, qui pullulaient à son époque, sur les jeunes gens.
George Sand, écrivain romantique quant à elle, lorsqu'elle écrivit Mauprat, voulu, suite à son divorce, faire l'apologie du mariage et de l'amour véritable - dans une période où le roman gothique explose en France.
Alors que l'Angleterre, entre dans la révolution industrielle, elle déclare la guerre à la France, en pleine crise post-révolutionnaire. Cette dernière commence une nouvelle ère de littérature, découvrant tout juste le préromantisme et les romans noirs anglais.
Cependant, malgré les décennies qui séparent les deux oeuvres, malgré la différence de milieu des deux écrivains et malgré la précocité de l'Angleterre sur la France, les auteurs ont accompli deux ouvrages similaires en de nombreux points.
En quoi Northanger Abbey de Jane Austen et Mauprat de George Sand se situent-ils au confluent des mouvements romantique et gothique ? (...)
[...] Débutent alors ses confessions. Ayant perdu ses parents à sept ans, il est éduqué par son oncle et ses deux fils appliqués à le pervertir. Tous issus de la branche aînée les Coupe-Jarret ce sont les derniers rejetons d'une noblesse féodale sauvage et cruelle terrorisant son voisinage et vivant de rapines. Un soir, Edmée de Mauprat, issue de la branche cadette les Casse-Tête et cousine de Bernard, s'égare malencontreusement du côté de la demeure des Mauprat et est capturée par Tristan. [...]
[...] Or, le mouvement romantique, qui mobilisa et exploita l'occultisme et l'illuminisme, s'insurgera contre les explications rationnelles, mécanistes, des philosophes des Lumières. Ce n'est pas un hasard non plus si c'est dans le pays qui connut en premier la révolution industrielle que firent jour les premières critiques contre une évolution historique propre à susciter les plus vives inquiétudes. En effet, la révolution industrielle ayant exercé sur la condition humaine des effets de dénaturation analogues à ceux de la révolution politique, le sentiment de la nature a dû mettre en œuvre une exigence d'autant plus urgente qu'elle est démentie ou niée par le cours de la civilisation. [...]
[...] Par conséquent, il n'est pas étonnant que le renvoi injustifié de Catherine de Northanger est dû au machiavélisme de Thorpe. Après avoir suggéré au Général que les Morland étaient riches, une fois le refus de Catherine puis la rupture de James et Isabelle, il lui affirma qu'ils avaient tout dépensé et qu'ils espéraient un mariage avantageux pour Catherine afin de se ressourcer. Mrs Allen : Bien que Mrs Allen soit la protectrice de Catherine, peu de choses peuvent être dites au sujet de son caractère. [...]
[...] On appelle souvent petits romantiques» ou romantisme mineur le courant, autour de Gautier et de Nerval, qui met en avant la révolte en art de 1830 à 1840. Le mouvement connaît à la fois un grand succès dans les différents genres littéraires, mais aussi s'épuise dans les excès d'une sensibilité exacerbée. Flaubert, né en 1821, nourri de littérature et de rêves romantiques durant sa jeunesse, les stigmatisera dans toute son œuvre. Baudelaire, grand lecteur des œuvres de ses aînés, définira l'art romantique, mais s'en émancipera. [...]
[...] Globalement, Henry est donc un séduisant mélange d'humour et de sérieux: il est sérieux dans sa critique de la mode de Bath et de la société, il est sérieux quand il détrompe Catherine sur la mort de sa mère, et, quand il est la console de la perfidie d'Isabelle Mais, il est aussi sérieux sans ses sentiments comme le montre son opposition à son père. Néanmoins, dans de nombreux cas, il prouve qu'il sait avoir le sens de l'humour, qu'il est espiègle, et que ses railleries ne sont en aucun cas mesquines. Eleanor Tilney : Bien qu'elle soit un personnage secondaire, elle occupe une place non négligeable dans une partie substantielle de la narration. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture