Mademoiselle Else, Arthur Schnitzler, La Condition pavillonnaire, Sophie Divry, liberté de la femme, marchandise, propriété, Charles Fourrier, fantasmes, désir, limites à la liberté, stéréotypes, diktat de la beauté, mariage
Charles Fourrier interroge : « La jeune fille n'est pas une marchandise exposée en vente à qui veut en négocier l'acquisition et la propriété exclusive ? Le consentement qu'elle donne au lien conjugal n'est-il pas dérisoire et fondé par la tyrannie des préjugés qui l'obsèdent dès son enfance ? ». Ces questions que se pose Charles Fournier soulèvent donc certains débats.
Dans la première partie, on peut se demander ce qui justifie ces pseudo-affirmations, pourquoi la femme se vendrait comme un objet où il y aurait des ventes aux enchères, un objet qui serait vendu au plus offrant ? Mais en quoi la femme est un objet, en quoi un être humain peut-il être la propriété de quelqu'un ? La liberté de la femme existe-t-elle dans ce cas ? Comment peut-on appartenir à quelqu'un sans avoir choisi et en étant libre ?
Dans la seconde partie de cette citation, on relèvera le mot consentement faisant référence au choix et à la décision.
[...] La femme serait-elle un objet s'échangeant entre personnes de la même classe sociale ? Qu'en est-il de sa liberté face à ces diktats ? Sommes- nous libres quant à la vision que nous nous faisons de la femme ou la stéréotypons-nous ? A. Une marchandise convoitée, un échange, une exclusivité ELSE : Le corps de la femme devient une marchandise dans toutes les classes sociales : la prostitution pour les pauvres comme Bertha, le mariage pour les plus aisées comme Fanny, ou la séduction comme on le propose à Else afin de sauver son père. [...]
[...] En effet, les audaces de Else resteront pour la plupart imaginaires et bornées par les règles sociales. C'est donc à cette condamnation sociale qu'elle finit par adhérer en se traitant elle-même de dévergondée et de garce. Ses parents se servent d'elles pour que Dorsday leur prête de l'argent. La vie de son père est en danger, c'est un enjeu très important : elle a le choix entre sauver son père en charmant un homme ou bien (vraiment très exagéré dans le second télégramme de sa mère) de le laisser mourir d'endettements si elle n'arrive pas à assez bien charmer Dorsday, et c'est pour cette raison que Else ne pourra pas dire non et ne pourra être pleinement libre de ses actes. [...]
[...] Finalement, lorsqu'elle le présente à ses parents et qu'elle leur dit qu'ils vont emménager ensemble, ses parents lui parlent tout de suite de mariage, car un couple ne peut habiter ensemble et avoir des enfants sans se marier, ce n'est pas concevable pour ses parents. Pour MA, le mariage est une obligation qui ne nécessite pas d'être amoureux puisqu'elle ne considère pas ses parents qui sont mariés comme étant des amoureux. Cela voudrait-il signifier que seules les personnes contraintes et non les personnes amoureuses se marient ? Le mariage est-il vraiment la volonté de MA ? De même que toute sa vie, n'est-elle pas simplement et purement une vie qui suit la logique des choses ? [...]
[...] En effet, elle comprend que la femme devient un échange, l'épouse de, le second membre du foyer conjugal elle est au second plan et est considérée comme un bien que l'on a acquis. Ici on observe bien le côté de la propriété exclusive. La femme sera à l'homme et n'aura plus d'autre statut que celui de sa femme. En effet, la femme est ici une acquisition, car c'est au plus offrant, même si François a raté ses études il montre qu'il est capable d'offrir une belle vie à MA et par conséquent les parents de MA lui parlent de mariage, en outre, MA a peur de présenter François à ses parents, car il a raté ses études et ses parents ne seraient pas d'accord pour donner leur fille à un mauvais parti La femme appartiendrait à son mari, mais pourtant cela n'empêche pas MA de commettre un adultère avec Philippe, cela restera secret pour François, mais on voit que la société est déjà beaucoup plus ouverte à ce genre de choses, il n'en reste pas moins le fait que MA s'en veut beaucoup d'avoir fait cela et pense que c'est immoral. [...]
[...] I. La liberté de la femme existe-t-elle ? Quelles sont les limites à cette liberté ? La liberté relève de la volonté de l'individu. Mais si la femme n'est pas libre, en relève-t-il seulement de sa volonté ? Quels sont les facteurs allant contre sa liberté ? Sa soif de liberté est-elle assouvie en rêvant ou doit-elle les mettre en pratique ? A. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture