Pascal, Pensées, Voltaire, l'homme sous un jour odieux, Vanité, Divertissement, Dieu
Tout au cours de sa vie, Blaise Pascal a écrit ses idées, ses pensées, sur des petits papiers. A sa mort en 1660, ses proches ont rassemblée ces bouts de feuilles , et les ont classés en différentes liasses, qui forment les Pensées, devenue une oeuvre majeure de Pascal. Et bien sur, de nombreux auteurs l'ont lu et certains l'ont même commenté. C'est le cas de Voltaire, qui a dit « Il me paraît qu'en général l'esprit dans lequel Monsieur Pascal écrivit ces Pensées était de montrer l'homme dans un jour odieux ». Il s'agit maintenant de savoir si ce que dit Voltaire se confirme à la lecture des Pensées.
[...] Pascal, dans certains fragments, qualifie l'homme en utilisant des noms de bêtes loin d'être mélioratifs, tels que la chimère ou les vers de terre. L'auteur parle beaucoup des défauts de l'homme. Il parle beaucoup par exemple du divertissement, en disant justement que c'est le plus gros défaut de l'homme. L'homme d'ailleurs se divertit pour oublier sa condition mais si sa condition était heureuse, il ne le ferait pas. Pascal l'écrit : « Si notre condition était véritablement heureuse, il ne faudrait pas nous divertir d'y penser. [...]
[...] Dans ses Lettres Philosophiques, Voltaire écrit : « Il me paraît qu'en général l'esprit dans lequel Monsieur Pascal écrivit ces Pensées était de montrer l'homme dans un jour odieux ». Votre lecture des liasses au programme confirme-t-elle cette opinion ? NB Pour répondre à cette question, la connaissance de Voltaire n'est pas requise. Tout au cours de sa vie, Blaise Pascal a écrit ses idées, ses pensées, sur des petits papiers. A sa mort en 1660, ses proches ont rassemblée ces bouts de feuilles , et les ont classés en différentes liasses, qui forment les Pensées, devenue une œuvre majeure de Pascal. [...]
[...] Certains hommes d'église, comme les Jansénistes (dont Pascal faisait partie), pensent que tout n'est pas perdu chez l'homme et qu'il peut perdre tous ses « défauts » pour retrouver la grâce. Ensuite, l'imagination, ou le divertissement, qui apparaissent nous l'avons vu comme des défauts, permettent en fait de maintenir l'ordre social. Enfin pour Pascal, l'homme en prenant conscience de sa misère, devient grand. C'est en effet lorsque l'homme se rend compte qu'il est misérable, il commence à prendre conscience de sa grandeur. Voltaire avait donc raison, mais il faut nuancer car la vision de l'homme par Pascal n'est pas entièrement négative. [...]
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