Lettre de Victor Hugo à Léon Richer (8 Juin 1872)

Résumé du document

Le début du règne de François Ier est une période de transition dans le domaine de l'architecture française pendant laquelle les idées italiennes vont s'installer en France et s'implanter sur une tradition médiévale. A cette époque, ces deux éléments restent très distincts. Au cours de la période suivante, ils commencent à fusionner, les techniques italiennes se font de plus en plus connaître par les architectes français qui vont se les approprier pour ensuit créer une renaissance clairement française. Tout le XVIe siècle va voir défiler ces différentes phases de la Renaissance. Paris, qui reprend une place importante dès le premier quart de siècle, va être un des terrains privilégiés de l'architecture et de l'art de la renaissance. La royauté va beaucoup aider au développement de l'architecture de la renaissance à Paris en organisant de grands chantiers royaux et municipaux. Ainsi, nous verrons au travers de deux grandes figures de la royauté française, François Ier et Catherine de Médicis, comment va évoluer l'architecture de la Renaissance à Paris et nous nous poserons la question de savoir comment la Renaissance française a su se créer par rapport au modèle italien.

Extraits

[...] Le mari gère et dispose du patrimoine commun, il administre les biens de son épouse mais doit lui demander son accord afin d'en disposer. L'épouse ne dispose pas de droits qui lui sont propres, elle doit demander l'autorisation à son mari pour effectuer tout acte juridique, passer un examen, travailler, disposer de son salaire, ouvrir un compte en banque, posséder un chéquier, obtenir des papiers officiels ou encore prendre un engagement artistique. C'est en cela qu'elle est esclave En ce qui concerne le divorce, Napoléon l'a totalement aboli en 1816. [...]

[...] Naquet la rédaction de L'Avenir des femmes sont présentes. Même si Victor Hugo est absent, cette lettre de soutien publiée dans la presse contribue au succès de ce banquet, elle lui donne une légitimité. Même si la presse lui reprochera par la suite le rôle trop important qu'il donne aux philosophes, l'idée de féminisme prend de l'ampleur et devient un enjeu politique. L'engagement de l'écrivain pour la cause féministe fait de ce banquet un événement très médiatisé. Si ce banquet est organisé, c'est dans l'espoir de faire pression sur la nouvelle République afin qu'elle change le Droit. [...]

[...] Il se lie d'amitié avec Louise Michel. Lorsqu'il est élu, après l'Armistice, à l'Assemblée qui siège à Bordeaux, il se démet le 8 Mars 1871 pour ne pas sanctionner l'abandon de l'Alsace- Lorraine. Ses projets étaient la réforme du Code civil, l'instruction gratuite et laïque ainsi que l'abolition de la peine de mort. Le 8 Juin 1872, il envoie la présente lettre à Léon Richer et à la presse afin de montrer son soutien aux actions féministes et plus particulièrement au banquet organisé le 9 Juin. [...]

[...] Bibliographie ESCHOLIER Raymond, Victor Hugo et les femmes, Paris, Flammarion 130p. KLEJMAN L., L'égalité en marche, Paris t.1. PERROT Michelle (dir.), Histoire de la vie privée, Paris, Seuil (1987), t.4, 622p. PERROT Michelle (dir.), Histoire des femmes en Occident, Paris, Plon (1991),t p. RICHER Léon, divorce : projet de loi : précédé d'un exposé des motifs et suivi des principaux documents officiels se rattachant à la question, Paris, Le Chevallier p. RICHER Léon, Le Livre des femmes, Paris, Librairie de la bibliothèque démocratique RIPA Yannick, Les femmes actrices de l'histoire, Paris, Sedes p. [...]

[...] Sa fille Adèle fera de même en rédigeant son Journal Une de ses maîtresses Juliette Drouet, prostituée, vit une longue passion avec Victor Hugo, certaines de ses lettres sont des chefs d'œuvre du genre épistolaire. Sa rencontre avec Léonie D'Aunet, féministe mais avant tout femme de lettres, confirme Victor Hugo dans ses idées féministes. Sans avoir de liaisons avec elles, il se lie avec de Grandes femmes tel que George Sand et Louise Michel. Dans son œuvre littéraire, cette passion pour le genre féminin transparaît sous la forme de personnages tel que Marion de Lormes, courtisane (1829), Fantine, Eponine ou encore Cosette. [...]