Dissertation de Littérature (niveau Collège) constituée principalement de comparaisons entre les textes La lessive tiré du recueil de poèmes Paroles de Jacques Prévert et La Chèvre de M. Séguin tiré du livre Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet. Analyse des différences et des ressemblances entre le réalisme et le surréalisme par ces deux textes.
[...] Il lui raconte donc l'histoire de La Chèvre de M. Séguin , pour lui démontrer que la chèvre en question, désirante de plus encore, s'est elle-même abandonnée à quelque chose qu'elle croyait meilleur, mettant en jeu sa sécurité et causant sa propre perte. De cette façon de faire, le narrateur désire évidemment mettre en lien les choix de ces deux êtres, soit le poète et la chèvre. En lien avec les caractéristiques du réalisme, le récit de La Chèvre de M. [...]
[...] Les surréalistes voient en l'érotisme un moyen de se délivrer de ce qui nous est interdit, de ce que l'église nous défend. La sexualité est donc l'objet central clandestin. À la fin du poème, Prévert mentionne le mot morpion défini dans Le Petit Larousse comme pou du pubis Cela est en lien avec la sexualité puisque les morpions sont transmissibles par les contacts sexuels. Le cœur du litige dans La lessive constitue le péché de la fille de M. Edmond : elle est enceinte d'un homme inconnu. Mentionnons que le blasphème fait tout autant partie du surréalisme. [...]
[...] [ ] Ceci vient appuyer une des exigences du réalisme, soit de détenir le culte de la forme (avec les longues descriptions détaillées). Les dialogues suscitent l'intervention des personnages. Pour ce qui est de la source de cette histoire, elle est clairement présentée. L'histoire que tu as entendue n'est pas un conte de mon invention. Si jamais tu viens en Provence, nos ménagers te parleront souvent de la cabro de moussu Seguin, que se battégue touto la neui emé lou loup, e piei lou matin lou loup la mangé. [...]
[...] Nous sommes outrés par le malheur morbide dans la maison. Nous sentons qu'il y a violence extrême puisqu'il y a du sang, des hurlements, des sanglots, un meurtre, bref, presque tout baigne dans l'atrocité. Le lexique du poème est provocant, voire même répugnant, tel que : odeur de viande qui meurt horreur culotte de peau longs sanglots elle saigne etc. La fin du poème est tout autant choquante puisqu'étrangement, nous nous sentons impuissants face à l'attitude du père de famille, qui ne donne pas l'impression d'éprouver quelques remords que ce soit. [...]
[...] Cette école littéraire vit le jour dans le désarroi intellectuel qui succéda la Première Guerre mondiale en 1918. Les mots, enfin libérés de leur utilisation pratique, rendront sensibles par le jeu de leurs associations, des évidences d'ordre psychique et libéreront ainsi le courant poétique.»[1] Les textes surréalistes se veulent provocants, en dehors des normes, sans respect des conventions, mettant l'accent sur l'image (l'interprétation) et voulant susciter un choc. Cette présente dissertation sera constituée principalement de comparaisons entre les textes La lessive tiré du recueil de poèmes Paroles de Jacques Prévert et La Chèvre de M. [...]
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