Depuis de nombreux siècles, de Saint-Augustin à Rousseau, jusqu'à Jules Vallès, de nombreuses personnes tiennent à évoquer les expériences qui ont fondé leur personnalité, les expériences qui leur tiennent à cœur, que ce soient des personnages historiques (De Gaulle) ou encore littéraires (tels Voltaire, Albert Cohen, Leiris…) pour se montrer comme acteur de l'histoire, comme modèle ou encore comme témoin. C'est ainsi que le genre biographique qui regroupe biographie et autobiographie, a pris de plus en plus d'ampleur. De plus, il existe presque, de nos jours, une biographie de chaque personnalité célèbre (des chanteurs, écrivains, personnalités présidentielles, etc.…). Nous pouvons donc nous demander si l'autobiographie et la biographie doivent être lues en parallèle, en complément, par exemple pour que le lecteur soit sûr de la véracité des faits racontés. Pour cela, nous commencerons par voir en quoi l'autobiographie pose des difficultés. Puis nous verrons par opposition les vertus de la biographie. Enfin nous nous demanderons si le duo formé par l'autobiographie et la biographie ne permet pas d'atteindre une certaine véracité des faits évoqués.
[...] En effet, nous avons vu dans une première partie que l'autobiographie posait de nombreux problèmes. En effet, l'auteur peut écrire non pas pour raconter sa vie ou offrir de la distraction, mais dans le but de justifier ses actes : une confession au lecteur et à Dieu. Nous avons vu que l'on peut se demander si l'auteur se connaissait bien lui- même : ce qui est impossible. Puis, nous avons vu que certains auteurs expriment leur supériorité ou au contraire s'auto-dénigrent. [...]
[...] Anatole France comme d'autres biographes (tel Jean Guéhenno, donnent-ils une image flatteuse de la personne dont-ils font la biographie ? En effet on peut se dire que le biographe ne choisit pas au hasard son personnage. Il le déteste ou l'admire mais il lui est rarement indifférent. De même pour Jean Guéhenno et Jean Jacques Rousseau, l'auteur a passé dix ans à regrouper des informations sur Jean Jacques Rousseau, parle de lui comme étant son héros dans Jean-Jacques, histoire d'une conscience. [...]
[...] Dans un second temps, nous allons voir la question de l'objectivité de la biographie. En effet, la biographie est considérée comme un écrit plus neutre que l'autobiographie car l'auteur réaliser de nombreuses recherches sur la personne dont il fait la biographie pour avoir le plus de renseignements possibles permettant de retracer toute ou une partie de la vie de la personne. L'auteur fait des recherches : il veut trouver des preuves, des témoignages, des documents historiques qu'il met en parallèle, il a recours à des stratégies diverses en usant d'éclairages variés (citations, extraits de lettres). [...]
[...] III) Dans une troisième parie nous allons nous demander si le duo : biographie et autobiographie est compatible, intéressant, voire nécessaire Dans un premier temps, nous allons voir que la biographie permet de compléter l'autobiographie. En effet, la biographie apporte un second point de vue à l'autobiographie : celui d'un historien, d'un écrivain, qui a étudié toute la vie ou une partie de la vie d'une personnalité célèbre, elle peut don se rendre compte qu'une personne à écrit d'une certaine façon certains évènements car elle a était influencée à une époque de sa vie par des courants littéraires ou des personnalités. [...]
[...] Il est vrai que l'auteur d'une autobiographie doit avant tout réaliser un travail de mémoire pour se souvenir de sa vie en détails. Il doit définir ce dont il va parler : se dévoiler entièrement ou en partie, sur son aspect politique, social, etc . L'auteur devra donc réfléchir sur sa vie, ses expériences qui l'ont conduit à réaliser certains actes, analyser sa vie soi-même. C'est le cas de Rousseau qui après avoir subit les privations d'un maître injuste deviendra révolté contre l'injustice sociale. [...]
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