« Liberté, égalité, fraternité », telle est la devise de la République Française, qui traduit bien l'importance cruciale que l'homme porte à la notion de liberté. Chaque homme cherche donc toujours à atteindre cet idéal d'indépendance absolue. Afin de disposer de cette liberté, se pose alors la question sur les moyens de parvenir à cette liberté. On peut alors se demander s'il nous faut agir pour atteindre la liberté, et si l'action elle-même peut permettre à l'homme d'être libre. On pourra alors considérer que l'action, notamment terroriste, semble être un des moyens d'atteindre cette liberté convoitée. Puis nous pourrons voir ensuite qu'une simple action peut répondre à différentes motivations et ne permet alors pas à l'homme d'être libre (...)
[...] L'hommes ne connaît donc pas les causes profondes de ses actes, et ne peut donc pas choisir de façon purement rationnelle les tenants et les aboutissants de ses conduites. Ainsi, l'action étant elle-même déterminée par la nature, elle ne permet donc pas d'être libre. Les Caves du Vatican d'André Gide illustre exactement ce déterminisme de l'action. Dans cet ouvrage, l'auteur décrit l'acte gratuit du personnage de Lafcadio qui décide de balancer un voyageur, Fleurissoire, hors du compartiment du train en pleine vitesse dans lequel ils se trouvent. [...]
[...] Dissertation de Français Sujet : L'action permet-elle d'être libre ? Liberté, égalité, fraternité telle est la devise de la République Française, qui traduit bien l'importance cruciale que l'homme porte à la notion de liberté. Chaque homme cherche donc toujours à atteindre cet idéal d'indépendance absolue. Afin de disposer de cette liberté, se pose alors la question sur les moyens de parvenir à cette liberté. On peut alors se demander s'il nous faut agir pour atteindre la liberté, et si l'action elle-même peut permettre à l'homme d'être libre. [...]
[...] Mais comment peut-elle alors se définir ? Sartre considère que la liberté s'accomplit en dehors, c'est-à-dire dans le monde. La liberté surtout se conquiert, et l'homme doit l'assumer. Elle reste toujours à faire et est donc tout entière un combat. Il existe donc une continuité directe entre la volonté d'atteindre la liberté et le passage à l'engagement, à l'action. L'action serait alors dans ce cas une condition de la liberté. Cette idée est exprimée dans différents ouvrages littéraires. La Condition Humaine d'André Malraux présente l'histoire d'un groupe communiste en Chine qui a pour seul but d'instituer la dictature du prolétariat en renversant le pouvoir en place. [...]
[...] L'acte de Lafcadio n'est pas l'expression de sa liberté, mais il est en fait déterminé par des causes profondes, une pulsion, un désir de tuer, qu'il croit assimiler à de la liberté. L'action étant déterminée par des raisons inconscientes, l'homme ne peut alors être libre grâce à ses actions. L'action semble donc au centre du problème de la liberté. Celle-ci, si elle est consciente, semble pouvoir mener l'homme à la liberté tant souhaitée. Mais cependant, l'action étant rarement l'expression d'une volonté rationnelle, l'accès à la liberté semble compromis. On en vient alors à se demander si ce n'est pas plutôt la liberté qui serait alors condition de l'action. [...]
[...] L'action permet donc encore ici de se débarrasser du pouvoir arbitraire et absolu qui les domine. L'action permet au peuple d'atteindre la liberté à la fois d'action, d'opinion et d'expression. La liberté n'étant encore qu'un néant, doit donc se conquérir entre autres grâce à l'action qui lui permet alors de se réaliser. Mais considérer que l'action permet d'être libre, c'est considérer que l'action n'est déterminée que par la seule volonté du sujet. Or il semble pourtant bien que nos actions peuvent être guidées par une force autre que notre volonté. [...]
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