Dans un essai intitulé Le Roman d'Aventures, Jean-Yves Tadié a écrit : "A vivre l'aventure, on en connaît surtout la peur, parfois l'angoisse ; le plaisir disparaît vite, ne reparaît qu'à la fin [...] A lire l'aventure, on en connaît surtout le plaisir, et la peur n'est qu'un jeu."
[...] Déterminée, elle surmonte des épreuves grâce à son don du Samildanach, ne se laisse pas abattre et va de l'avant. Il est facile de s'identifier à elle, que ce soit par son âge, sa simplicité ou par sa détermination. On peut aussi attendre un protagoniste plutôt commun, qui au contraire de celui que l'on pourrait qualifier de merveilleux nous ressemble beaucoup plus et va accomplir de grandes choses par des moyens plus limités (et par un brin de fantastique). Il sera peut être moins un modèle mais il est possible de se sentir encore plus proche de lui qu'on ne l'aurait été avec un autre. [...]
[...] Le lecteur dois apprendre à se détacher de cette réalité virtuelle dans laquelle il progresse : on pourrait le comparer aux grands accros de l'ordinateur, d'Internet, qui vivent à part dans une communauté virtuelle, tout en prenant plaisir à cela. Quel que soit le prétexte, le plaisir de la lecture dois rester un plaisir passager : il faut considérer la tournure que prend sa véritable vie, ne pas oublier qu'il y a tellement de choses et d'aventures (peut être minimes par rapport à celles romanesques) à faire au- dehors. [...]
[...] La lecture permet de s'échapper d'un quotidien que l'on redoute mais rêver au lieu de vivre n'est pas une bonne chose : la vie peut être une bien plus grande aventure si on le désire vraiment et le plaisir de cette réalité est incomparable et inégalable. «L'aventure est dans chaque souffle de vent. (The Spirit of Saint Louis, de Charles Auguste Lindbergh) Est-elle donc vraiment accessible à tous ? [...]
[...] L'histoire prend le dessus sur lui et le dirige : si son intérêt grandit au fur et à mesure des chapitres, il commence à avoir de plus en plus de mal à détourner ses yeux de cet objet qu'il tient entre les mains. Il est poussé par la soif de savoir, son esprit est dévoré par l'intrigue Pourquoi veut-on toujours savoir la suite ? Que ce soit la suite d'un roman d'aventures, d'un conte, d'une BD, d'un manga, d'un film, d'une série, c'est toujours la même chose : la curiosité est là et quand il est possible de connaître cette suite, on ne peut pas s'empêcher de continuer pour observer la direction que prend l'intrigue. [...]
[...] C'est le cas de Jean-Yves Tadié, professeur à la Sorbonne qui a écrit, dans un essai intitulé Le Roman d'Aventure, que c'est l'essence même de la fiction Dans ce même ouvrage, il dit À vivre l'aventure on en connaît surtout la peur, parfois l'angoisse ; le plaisir disparaît vite, ne reparaît qu'à la fin [ ] À lire l'aventure, on en connaît surtout le plaisir, et la peur n'est qu'un jeu. Nous nous concentrons sur cet avis et allons voir en quoi l'aventure romanesque provoque le plaisir chez le lecteur mais pourquoi il est préférable de vivre une aventure dans notre vraie vie. L'aventure à travers la lecture, les sentiments et le plaisir sont liés mais ceci est un rêve, une échappatoire à la vie et à la peur d'où la préférence d'une vraie aventure avec la présence de la peur mais un plaisir plus profond. [...]
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