Pour emporter l'adhésion d'un lecteur à sa thèse, les auteurs ont recours à différents procédés argumentatifs. Quand il s'agit de notions abstraites ou complexes, d'idées morales, c'est-à-dire qui ne désignent pas quelques choses de concret et qui peuvent parfois être difficiles à comprendre, quels sont les procédés les plus efficaces pour convaincre et persuader le lecteur ?
L'argumentation directe est un raisonnement logique dans lequel l'auteur utilise des faits réels, exprime son opinion et démontre sa thèse sans passer par une histoire fictive. Tout d'abord le dialogue est un texte où l'auteur fait débattre des personnages ayant des visions de la société différentes pour provoquer une confrontation d'idées et y exposer et défendre sa thèse. Généralement les personnages représentent la pensée de l'auteur.
[...] Ici encore le point de vue passe par une animalisation du royaume de France. Enfin, le conte philosophique, dont le but est de susciter la réflexion sur de grandes questions humaines. Sa portée est symbolique. Sous les apparences d'une histoire simple, il nous livre un message profond. Il utilise un texte d'apparence légère avec des personnages simples, on découvre, avec un héros de conte, un monde imaginaire. Indirectement, l'auteur met ce monde en relation avec la société pour la critiquer. [...]
[...] Le point de vue de ce texte passe par une animalisation. Ce dernier texte est un réquisitoire, mais fait le lien avec la deuxième partie, car le type d'argumentation y est indirect. Même si l'argumentation directe énonce clairement la thèse de l'auteur elle n'est pas suffisamment plaisante et limite considérablement le nombre de lecteurs, car elle n'est pas accessible à tout le monde, l'argumentation indirecte peut-être plus appropriée lorsque l'on aborde des notions abstraites ou morales. L'argumentation indirecte est un passage par un récit pour amener le lecteur à réfléchir par lui-même à la thèse de l'auteur par l'utilisation d'exemples fictifs. [...]
[...] Bien évidemment, il est possible d'obtenir l'adhésion du lecteur en imposant son opinion dans une argumentation directe, mais il est plus facile d'avoir recours à la fiction pour amener progressivement le lecteur à découvrir les failles de la société puis à adhérer à l'opinion de l'auteur. Le fait de passer par des personnages permet d'éviter la censure, car l'argumentation est masquée derrière une fiction. Mais attention elle risque parfois d'être incomprise. La fiction peut paraître difficile à comprendre et peu claire alors qu'au contraire, l'essai met en avant l'opinion et la thèse de l'auteur même si sa forme n'est pas très attrayante pour le lecteur. Dans les fictions le point de vue est externe et passe très souvent par une animalisation. [...]
[...] Il compare le monde au théâtre et à une montre. Il se met à la portée de la marquise en prenant son point de vue. Le lecteur peut donc s'identifier à la marquise et adhérer à la thèse proposée par Fontenelle. Vient ensuite l'essai, présent dans un ouvrage ou un article, l'auteur énonce son argumentation, il s'exprime, développe ses idées dans une démarche didactique, c'est-à-dire qu'il y a une volonté de donner un enseignement au lecteur. Une seule opinion y est exprimée, l'auteur oblige donc le lecteur à penser de la même façon que lui, il y expose sa propre vérité. [...]
[...] Quel est l'intérêt de recourir à un regard extérieur pour argumenter ? Vous organiserez votre réponse en vous appuyant sur les textes du corpus et sur vos connaissances et lectures personnelles Pour emporter l'adhésion d'un lecteur à sa thèse, les auteurs ont recours à différents procédés argumentatifs. Quand il s'agit de notions abstraites ou complexes, d'idées morales, c'est-à-dire qui ne désignent pas quelques choses de concret et qui peuvent parfois être difficiles à comprendre, quels sont les procédés les plus efficaces pour convaincre et persuader le lecteur ? [...]
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