Roman, narration, désir, imagination, lecteur, première personne du singulier, troisième personne du singulier, narration impersonnelle, Rudolf Behrens, récit, personnage, action, Théophile Gautier, narration énonciative, appropriation, identification, accessibilité, curiosité, désir imaginatif, Anne Frank, Seconde Guerre mondiale, autobiographie
Ce document est une dissertation produite sur la base d'une citation de Rudolph Behrens, dans "Imagination, désir, narration (Marivaux et Prévost)" (2009). Il aborde notamment la place de la narration à la première personne du singulier et à la troisième personne du singulier au sein du roman. A partir de ladite citation, il est possible d'élaborer la problématique suivante : en quoi l'écriture du désir est influencée par le rôle du narrateur ?
[...] La curiosité de la vie par procuration. Le mélange entre narration personnelle et impersonnelle Finalement, dans ces trois romans, dont l'Amant, l'autofiction de Marguerite Duras, et Mademoiselle de Maupin de Gautier, le lecteur pourrait être amené à hésiter et à se perdre dans le récit, alors qu'il s'interroge sur la véridicité du contenu, si celui-ci jongle entre la première et la troisième personne du singulier. Le mélange entre « je » et « elle » dans l'Amant, confond le lecteur quant au lien entre l'auteur et le personnage du roman. [...]
[...] Dès lors, une question se pose : en quoi l'écriture du désir est influencée par le rôle du narrateur ? Pour cela, il sera étudié dans un premier temps la narration à la première personne du singulier, ensuite la narration impersonnelle et enfin, le mélange des deux narrations, tout cela appuyé par l'exemple de plusieurs auteurs ayant fait recours à ces différentes techniques d'écriture. La narration à la première personne du singulier Tout d'abord, dans le récit à la première personne du singulier, le personnage met en action ses propres désirs. [...]
[...] L'emploi du « je », généralement utilisé dans les journaux, retire au lecteur, la possibilité de se créer ses propres désirs et de les voir se réaliser. Toutefois, cela n'enlève rien à l'imagination qu'il peut avoir, alors qu'il a connaissance des événements de la guerre et peut donc faire des suppositions quant à ce qu'il va se réaliser dans son autobiographie. Finalement, il est remarquable, que l'écriture du désir est bel et bien influencée par le rôle du narrateur, s'il est présent ou non dans le récit. [...]
[...] Behrens atteste que le pronom fausse l'imagination du lecteur si le récit est conté à la première personne, et qu'il est plus difficile de vivre au travers d'un personnage fictif, si celui-ci est décrit comme une personne réelle. L'imagination est souvent associée à l'irréel et donc l'emploi de « il » la rend plus concrète et accessible. D'autres ouvrages existants emploient cette technique de narration, et un exemple concret est Anne Frank, et son Journal, intitulé Le Journal d'Anne Frank, paru en 1947. [...]
[...] Imagination, désir, narration (Marivaux et Prévost) - Rudolf Behrens (2009) - en quoi l'écriture du désir est influencée par le rôle du narrateur ? Depuis 1700 jusqu'à aujourd'hui, le roman a radicalement évolué. Cette rédaction va porter sur le désir et l'imagination dans le roman durant ces trois siècles. Le désir peut se décrire comme l'aspiration au bonheur, l'assouvissement d'une envie profonde par l'acquisition d'un bien matériel ou immatériel. L'imagination est une capacité humaine à évoquer des images ou faits inconnus qui alimentent un esprit et rendent une perception unique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture