L'image de la femme dans Madame Bovary

Résumé du document

La vie de Flaubert paraît toujours plus ou moins liée à l'acte d'écrire. La littérature est sa façon à lui d'être humain : « […] Je suis un homme plume. Je sens par elle, à cause d'elle, par rapport à elle et beaucoup plus avec elle. » Nous connaissons l'essentiel de sa vie grâce à sa Correspondance, commencée à l'âge de dix ans et continuée jusqu'à ces derniers jours.

Gustave Flaubert naît le 12 décembre 1821 à l'hôpital de Rouen dont son père est le chirurgien en chef. Il y passe les dix premières années de sa vie en compagnie de sa petite sœur Caroline. En 1831, il entre au lycée de Rouen où il est interne jusqu'en 1839. C'est un élève doué mais indiscipliné, rêveur et extravagant. Ses premiers écrits sont des récits historiques, des contes philosophiques et fantastiques, des drames, dominés par des thèmes morbides et diaboliques. A partir de 1838, avec les Mémoires d'un fou, l'écriture se fait plus autobiographique. Après son baccalauréat, il annonce sa volonté de se consacrer à la littérature. Mais son père refuse et exige qu'il s'inscrive en droit à Paris, où Gustave préfère écrire et sortir plutôt qu'étudier. En 1843, après l'échec de son examen de deuxième année, il revient à Rouen, fermement décidé à faire accepter son intention d'être écrivain.

Extraits

[...] Elle pense soudain à la religion comme refuge. Mais le curé ne se montre pas du tout attentif à son malheur et ne lui est d'aucun secours. Léon, las de cet amour sans espoir, décide de partir pour Paris et vient faire ses adieux à Emma. Peu à peu le chagrin du départ s'apaise mais les mauvais jours de Tostes recommencent Emma est atteinte de malaises. Pour compenser son malheur, elle se passe des fantaisies, fait des achats. Un jour, Rodolphe Boulanger, nouveau châtelain de la Huchette, demande les services de Charles pour une saignée à un paysan. [...]

[...] Cela donne l'impression d'une aliénation de la femme dans le mariage. Ainsi, Rodolphe dit-il à Emma, page 197, Madame Bovary [ ] Ce n'est pas votre nom d'ailleurs ; c'est le nom d'un autre Le mariage avec Charles est décidé par le père d'Emma, qui n'[est] pas fâché qu'on le débarrasse de sa fille, qui ne lui ser[t] guère dans sa maison (page 45). Il pense que Charles sera un bon mari car on le disait de bonne conduite, économe, fort instruit (page qualités essentielles dans le choix du futur mari, même si le Père Rouault le trouve un peu gringalet Emma est donc donnée (page 45) à Charles par son père, tel un objet. [...]

[...] Ce dernier a acquis de l'expérience et s'arrange pour que la jeune femme reste un jour de plus à Rouen. Léon rejoint Emma à son hôtel et, après une longue conversation, obtient un nouveau rendez-vous pour le lendemain à la cathédrale. Emma est décidée à lui résister mais fini par accepter une promenade en fiacre. Le chapitre se clôt sur une longue et suggestive traversée de Rouen en voiture fermée De retour à Yonville, Emma apprend brutalement la mort de son beau-père. [...]

[...] Peu de temps après, afin de le distraire, le père Rouault invite Charles aux Berteaux, où il revoit Emma Au cours de l'été, il prend conscience de son amour pour la jeune fille. Il se décide finalement à faire sa demande en mariage, qui est acceptée par le père et la fille. La noce est fixée au printemps suivant. S'ensuit la description du mariage et l'arrivée du jeune couple à Tostes. Alors que Charles découvre le bonheur auprès de sa nouvelle épouse, Emma est bien vite déçue. La réalité de la vie conjugale est bien différente de ce qu'elle a lu dans les livres. [...]

[...] L'image de la femme dans Madame Bovary I / Présentation Flaubert et son oeuvre La vie de Flaubert paraît toujours plus ou moins liée à l'acte d'écrire. La littérature est sa façon à lui d'être humain : [ ] Je suis un homme plume. Je sens par elle, à cause d'elle, par rapport à elle et beaucoup plus avec elle. Nous connaissons l'essentiel de sa vie grâce à sa Correspondance, commencée à l'âge de dix ans et continuée jusqu'à ces derniers jours. [...]