femme, poèmes, Victor Hugo, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, registre lyrique, amour, fantastique, rêve, réalité, paysage édénique, témathique
Les différents poèmes de ce corpus, composés durant la deuxième moitié du XIXe siècle, appartiennent tous au romantisme. Ce mouvement littéraire vise à une libération de l'imagination et à l'expression de ses sentiments. En effet, Hugo, Verlaine et Mallarmé abordent le même thème de la femme aimée en utilisant différents procédés.
[...] Les textes d'Hugo, Verlaine et Mallarmé présentent tous trois un caractère fantastique plus ou moins prononcé. Le premier ainsi que le dernier pensent avoir vu une "fée", en comparaison avec la femme qu'ils aiment. Verlaine se réfugie dans son "rêve familier": il annonce tout de suite l'univers onirique dans lequel se déroule la rencontre puis cela se confirme grâce au sentiment d'incertitude précédemment expliqué et au premier vers du poème fais souvent ce rêve étrange . Les atmosphères des trois poèmes sont différentes. [...]
[...] Quelle image de la femme est donnée dans les textes d'Hugo, Verlaine et Mallarmé? Les différents poèmes de ce corpus, composés durant la deuxième moitié du XIXème siècle, appartiennent tous au romantisme. Ce mouvement littéraire vise à une libération de l'imagination et à l'expression de ses sentiments. En effet, Hugo, Verlaine et Mallarmé abordent le même thème de la femme aimée en utilisant différents procédés. Pour commencer, le poème extrait des Contemplations de Victor Hugo renvoie à la forme classique de l'écriture versifiée, avec quatre quatrains constitués d'alexandrins disposés en rimes embrassées. [...]
[...] Il utilise seulement une périphrase pour rappeler le thème de l'amour mois où l'on aime"/le printemps) mais alterne l'emploi des pronoms "elle" et pour montrer que le sentiment est réciproque. Verlaine et Mallarmé aussi sont portés sur l'expression de leur amour mais il paraîssent plus incertains en comparaison avec Hugo. En effet, Apparition débute avec l'utilisation marquée du champs lexical de la tristesse ("s'attristait"; "en pleurs"; "sanglots"; "tristesse") et de celui de la mort ("mourantes violes";"pavé vieilli"). Jusqu'au dizième vers, l'auteur semble souffrir de la perte d'un être aimé puis il change radicalement d'état d'âme et exprime enfin le bonheur de sa rencontre amoureuse. [...]
[...] En conclusion, ce corpus réunnit des textes semblables au niveau de leur structure strophique classique même si certains auteurs prennent plus de libertés que d'autres quant aux règles de l'époque. Ils partagent aussi leur témathique, celle de la femme aimée . Le registre lyrique est commun aux trois textes et tous appartiennent au romantisme du XIXème siècle. Pourtant, ils diffèrent au sujet des sentiments exprimés et des tableaux qui vont du féerique à l'étrange. Finalement, les trois poètes se retrouvent autour d'une même visée argumentative: émouvoir et partager l'amour d'une première rencontre amoureuse . [...]
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