La rédaction de l'Ile mystérieuse est le fruit d'une longue réflexion et d'un important travail de recherche de la part de Jules Verne. Travail qui a donné lieu à une robinsonnade aussi structurée qu'énigmatique et merveilleuse. Le passage que nous allons étudier est issu du chapitre XX de la première partie du roman, « les naufragés de l'air ». Après dix chapitres consacrés au naufrage des colons sur l'île et à leur adaptation malgré la disparition de C.Smith, J.Verne se consacre, après les retrouvailles avec l'ingénieur, à la description des premières découvertes et inventions, ainsi qu'à l'exploration de l'île. Dans, cet extrait, les naufragés profitent donc du déjeuner lors de l'exploration de la partie occidentale de l'île pour s'interroger sur le devenir futur de l'île et du monde. Pourtant, de nombreuses questions restent sans réponses.
A travers cet extrait, on peut se demander les réelles intentions de J.Verne concernant la signification de ces interrogations. L'exploration de l'île et le déjeuner ne sont-ils pas des prétextes à des considérations plus générales sur le monde ? Que découle t-il de la discussion des naufragés et de l'analyse de C.Smith ?
Ainsi, après avoir montré que J.Verne nous offre la description d'une île luxuriante, nous nous pencherons sur sa volonté de rationaliser sa description. Enfin, nous mettrons en avant la part de mystère que confère J.Verne à son île malgré un véritable ancrage dans le réel.
[...] L'idée d'éternité perdure avec le projet de colonisation. A travers les paroles des naufragés naïfs et plein d'interrogations, J.Verne apporte quelques pistes quant à la fin du roman mais les théories de C.Smith restent floues et le doute et le mystère subsistent. Conclusion A travers cet extrait, J.Verne met en scène la toute puissance de la science, incarnée par la présence de l'ingénieur C.Smith mais celle-ci est cependant mise à mal face à des événements inexplicables. Luxuriante et mystérieuse, l'île apparaît dans toute sa dimension. [...]
[...] A partir de là tout va se développer et les naufragés vont coloniser cette nouvelle terre. II- Inscription de l'île dans une réalité géologique Le dispositif géologique décrit est imaginaire mais néanmoins on note un souci de réalisme. Une description réaliste J.Verne établit une description scientifique dans le but de se rapprocher le plus possible de la réalité. La localisation est précise : baignée par les eaux chaudes du golfe Mexicain, et que ses rivages du nord et du sud est s'étendent sur une sorte de mer Arctique L'auteur fait référence à des continents réels : Asie Afrique et les deux Amériques mais aussi des sommets : chimboraço Himalaya Autour de cette île imaginaire qui porte le nom d'un véritable personnage historique : Lincoln se profile un décor proche de la réalité. [...]
[...] Le passage que nous allons étudier est issu du chapitre XX de la première partie du roman, les naufragés de l'air Après dix chapitres consacrés au naufrage des colons sur l'île et à leur adaptation malgré la disparition de C.Smith, J.Verne se consacre, après les retrouvailles avec l'ingénieur, à la description des premières découvertes et inventions, ainsi qu'à l'exploration de l'île. Dans, cet extrait, les naufragés profitent donc du déjeuner lors de l'exploration de la partie occidentale de l'île pour s'interroger sur le devenir futur de l'île et du monde. Pourtant, de nombreuses questions restent sans réponses. A travers cet extrait, on peut se demander les réelles intentions de J.Verne concernant la signification de ces interrogations. L'exploration de l'île et le déjeuner ne sont-ils pas des prétextes à des considérations plus générales sur le monde ? [...]
[...] A cela s'ajoute, la tranquillité de la mer dont nul fond ne troublait les eaux L'auteur insiste sur l'aspect lisse et reposant des flots. L'idée de lumière et de scintillement ne fait qu'accentuer l'aspect irréel et paradisiaque du décor : Un soleil brillant quelques mares glacées scintillaient Nous sommes dans un décor parfait où chaque élément apparaît dans un idéal de perfection et d'harmonie. A travers ce cadre paradisiaque, quasi onirique, la nature apparaît harmonieuse et vivante et offre une véritable luxuriance. [...]
[...] De plus, le fruit de la chasse des colons met l'accent sur le caractère abondant de ces diverses espèces : les chasseurs se contentèrent donc pour cette fois d'une douzaine de canards L'aspect privatif de la phrase contraste avec l'abondance de la récolte et met ainsi en avant la multiplicité et le grand nombre d'animaux. On retrouve également une certaine harmonie dans la description des canards avec l'accumulation et le jeu des couleurs : blanc de corps ceinture cannelle tête verte aile noire, blanche et rousse L'énumération de couleurs accompagnée du rythme ternaire provoque un effet de martèlement. Cette description harmonieuse met en avant l'idée que les canards se fondent parfaitement dans ce décor irréel et paradisiaque. [...]
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