Cet extrait des Odes d'Horace, poète latin né en 65 et mort en 8 avant JC, auteur également des Epodes et des Satires, a été écrit alors qu'Auguste est depuis peu au pouvoir. Horace écrit pour la propagande commandée par Auguste, et il s'agit ici de faire retrouver aux Romains leur patriotisme militaire en prenant pour modèle de consul Regulus.
Horace commence par faire un parallèle entre Auguste et Jupiter. Il s'agit de montrer la valeur de celui pour lequel les Romains vont se battre contre les Bretons et les Perses. Il ne manque à Auguste que ces territoires pour être dieu sur terre, les Romains vont donc combattre pour un grand projet, la gloire d'Auguste et de l'empire qui rejaillira sur eux. A cette époque, les Romains ne sont plus croyants, et Auguste pense que la meilleure manière de retrouver la cohésion de l'empire c'est de réhabiliter la religion. Elle devient donc obligatoire. Horace lui-même n'est pas croyant, c'est contre ses idées qu'il écrit « c'est notre croyance ». Avec le présent de vérité générale qu'il utilise, il n'y a pas d'alternative, il n'est pas question qu'aucun citoyen Romain ne soir pas croyant ou croie autre chose.
[...] Horace Odes, III Pour exalter le sentiment patriotique Cet extrait des Odes d'Horace, poète latin né en 65 et mort en 8 avant JC, auteur également des Epodes et des Satires, a été écrit alors qu'Auguste est depuis peu au pouvoir. Horace écrit pour la propagande commandée par Auguste, et il s'agit ici de faire retrouver aux Romains leur patriotisme militaire en prenant pour modèle de consul Regulus. Horace commence par faire un parallèle entre Auguste et Jupiter. Il s'agit de montrer la valeur de celui pour lequel les Romains vont se battre contre les Bretons et les Perses. [...]
[...] Si Carthage a été victorieuse, c'est uniquement à cause des Romains qui sont dans une époque de déchéance des mœurs. Régulus est le modèle à imiter, tout est à admirer chez lui, jusqu'à sa femme qui est chaste il a un regard héroïque plein de gloire il savait Il a sur résister à ses passions, n'a pas embrassé sa femme ni ses enfants et est parti malgré les supplications de ses amis. Il suit les préceptes de la philosophie prônée par Auguste et donc par Horace (qui est pourtant épicurien), sa parole passant avant tout. [...]
[...] Horace apostrophe le sénat, l'autorité de Rome après Auguste : Oh ! sénat, ô renversement des mœurs Il reprend le thème abordé dans Le pêché de Rome c'est-à-dire que Rome est en pleine décadence, les Romains ne respectent plus rien, ne croient plus en rien et il faut absolument rétablir l'ordre. Régulus est pris comme modèle du Romain noble, vertueux, courageux et patriotique. Il avait un esprit prophétique il savait et craignait ce qui est arrivé. Il agissait pour l'avenir et connaissait les conséquences de ses actes sur les générations futures. [...]
[...] Horace cite Régulus lui-même, il donne de la crédibilité à ses arguments. D'après le consul, il faut mourir l'arme à la main, se battre jusqu'au bout, ne pas devenir esclaves, de libres citoyens dont on tirait et attachait derrière le dos les bras et surtout, ne pas payer pour être libéré : Rachetez à prix d'or ( ) vous perdrez à la fois honneur et argent. Tout au long de la citation, Régulus rapporte ce qu'il a vu pendant les guerres puniques contre Carthage : il s'agit de l'erreur à ne surtout pas répéter. [...]
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