La Pléiade est née du regroupement d'élèves formés par deux collèges. Antoine de Baïf, Ronsard et Joachim du Bellay étaient issus du collège de Coqueret ; Rémy Belleau, Etienne Jodelle et La Péruse du collège Boncourt. Elle accueillit Jacques Pelletier du Mans (remplacé par Jean Dinemandi (dit « Dorat ») à sa mort) et Pontus de Tyard. Le chef de file, Ronsard, introduisit quelques temps après Durat, qui fut le professeur des autres membres de la Pléiade.
Initialement nommée « la Brigade » (composée de Ronsard, Bellay, du Baïf) lors de sa création au collège Conqueret sous l'autorité de Dorat. C'est Ronsard, plus tardivement, qui usa du mot « Pléiade » pour désigner cet ensemble de sept poètes, en référence aux 7 filles d'Atlas (géant mythologique condamné par Zeus à porter la voûte céleste sur ses épaules) (...)
[...] C'est le désespoir et ce n'est pas le retour d'une quantité de petits faits comme des graines qui quittent à la nuit tombante un sillon pour un autre. Ce n'est pas la mousse sur une pierre ou le verre à boire. C'est un bateau criblé de neige, si vous voulez, comme les oiseaux qui tombent et leur sang n'a pas la moindre épaisseur. Je connais le désespoir dans ses grandes lignes. Une forme très petite, délimitée par un bijou de cheveux. [...]
[...] Les Parnassiens disent vouloir faire remonter la poésie sur le Parnasse d'où ils prétendent que Lamartine l'avait fait descendre. Ce mouvement nait de la contestation de celui qui le précède, à savoir le romantisme, dont il dénonce les élans lyriques excessifs (incarnés par Lamartine et Musset par exemple) et le manque de rigueur dans la composition poétique. Les précurseurs furent Théophile Gautier et Louis Bouilhet, auxquels on associe le principe de Art pour l'Art définissant le mouvement. La poésie, d'après eux, ne doit être basée sur rien d'autre qu'elle même ; elle n'a pour but que la recherche de la beauté et de la perfection dans la forme. [...]
[...] Il donne ainsi la dimension universelle qu'il prête au poète. A quoi songeaient les deux cavaliers dans la fôret La nuit était fort noire et la forêt très-sombre. Hermann à mes côtés me paraissait une ombre. Nos chevaux galopaient. A la garde de Dieu! Les nuages du ciel ressemblaient à des marbres. Les étoiles volaient dans les branches des arbres Comme un essaim d'oiseaux de feu. Je suis plein de regrets. Brisé par la souffrance, L'esprit profond d'Hermann est vide d'espérance. [...]
[...] Anthologie De la poésie française L'histoire de la poésie Ses mouvements & ses multiples facettes La poésie à l'ère classique Orphée . Je compose en esprit, sous les myrtes, Orphée LAdmirable ! . Le feu, des cirques purs descend ; Il change le mont chauve en auguste trophée D'où s'exhale d'un dieu l'acte retentissant. Si le dieu chante, il rompt le site tout-puissant ; Le soleil voit l'horreur du mouvement des pierres ; Une plainte inouïe appelle éblouissants Les hauts murs d'or harmonieux d'un sanctuaire. [...]
[...] Sur la terre, l'homme est en transit. Aussi lui appartient-il d'assurer quantité de transitions, d'être un lieu de passage autant qu'un passager, et parfois de se consoler un peu de sa finitude en permettant au fini de transiter sur le papier vers une apparence d'infini. Comme le sujet même qui l'arpente, la modernité est mobile et discontinue. Le "rôdeur parisien" s'inscrit dans une économie aléatoire de relations horizontales, de visages à visages, celle-là même que suppose la grande ville, en lieu et place de l'idéale économie romantique des relations verticales, qui privilégiaient le "pâtre- promontoire" et son mouvement inspiré vers quelque transcendance. [...]
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